agreg externe: la crise KT
5 participants
Page 1 sur 1
agreg externe: la crise KT
Introduction:
La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 Ga, environ sous forme microbienne. A 2 Ga, les eucaryotes apparaissent et s'ensuivent ensuite une évolution de la vie au cours des temps géologiques. Cependant, l'étude des fossiles montrent que la diversité spécifique de quelques groupes fossiles varie et notamment peut diminuer brutalement à certaines époques.
Certains groupes s'éteignent:
comme l'exemple célèbre des dinosaures (plésiosaures, les ichtyosaures)..attention, il reste actuellement les oiseaux qui est une branche du groupe monophyllétique des dinosaures.
exemple aquatique: Ammonites ( nectons), les belemnites, les rudistes, les inocéames ( mollusques lamellibranches fréquents dans les mers ayant produit les craies)
D'autres sont fortement touchés comme les brachiopodes, les bryozoaires et les chondrichthyens
D'autres ne sont pas perturbés par la crise: exemple des dinoflagellés, l'évolution des principaux groupes de plantes, exemple des insectes qui ne montrent pas une chute majeure de leur biodiversité, les radiolaires, les tortues, les lézards, les mammifères,…
D’autres apparaissent : les globigérines
Bilan: la crise KT provoque des disparitions, des fortes diminutions de certaines espèces. On estime que 76 % des espèces marines (Lethiers 1998) connues alors à la surface de la planète se sont éteintes lors de cette crise.
Comment expliquer cette sélectivité des espèces, où les organismes généralistes paraissent avoir été moins affectés que les spécialistes pendant cette crise, crise qui s’est étendue sur la durée ?
La recherche sur les causes de cette crise engendra un nombre étonnant de théories plus farfelues les unes que les autres ( maladies, surpoids, effet de serre liés aux gaz intestinaux des herbivores). Notamment les dinosaures croissant en taille, leurs œufs étaient pondus d’une hauteur de plus en plus grande. Certaines espèces auraient disparu car les coquilles d’œufs se cassaient lors de la ponte. D’autres ont mieux résisté car les coquilles se sont épaissies au fur et à mesure, mais alors, les bébés dinosaures ne parvenaient plus à casser la coquille pour sortir de l’eouf.. ;et c’est ainsi qu’ils auraient disparu ! ( source : www.mnhn.fr/mnhn/geo/biodiversite-crise)
Heureusement, des théories bien plus pertinentes ont aussi vu le jour pour expliquer les nombreuses extinctions à la limite KT. Tentons de les étudier afin de répondre à la problématique !!
I/ La crise KT: une crise interne ?
A/ Des indices volcaniques
1/ Des épanchements de surface
a- important
calculer la surface des trapps du Dekan sur la carte géologique mondiale ( surface de 7500 km2)
type de roche = roche volcanique de surface
Montrer un échantillon
b- datés
a quel moment s'est passé cet épanchement?
Comment le dater?
méthode radiochronologique : potassium/argon
méthode chronologie relative
( p 191 de Lethier)
Quelle durée ? Étude des inversions magnétiques ( p 191 de Lethiers): durée de 500 000 ans.
2 / Des roches particulières
Échantillon: basalte, carbonatites
Composition chimique: élément trace: ( rapport isotopique 87Sr/86 SR faible, témoignant d'une origine mantellique inférieur ( origine profonde).
P 198 de Fossile.
3/ Des conséquences importantes
J'avais cité El Chichon mais je me rappelle que Patrick de Wever m'avait fait remarqué que ce n'était pas le même type de dynamisme. Il faudrait donc trouver un exemple de volcan effusif
B/ Une régression marine:
1/ Des indices sédimentaires
Carte géologique de Bidart : log stratigraphique.
Est-ce une régression générale ou locale?
2/ Des indices géométriques[/u]
exemple du cortège de stratigraphie séquenciel: sismique réflexion.
Suivant l'angle formé netre deux séquences, ON LAP ( transgression) et DOWN LAP ( régression). On peut donc identifier des séquences de dépôts à l'échelle d'une marge ( regarder les courbes de Vail dans le BRAHIC)
durant le crétacé, on a une régression marine ( essai de reconstitution paléogéographique)
Comment l'expliquer?
Regarder la largeur des basaltes du Crétacé dans l'Océan: forte activité des dorsales et donc limitation du volume du contenant. Conséquences = transgression
p 274 de Lethiers
II/ La crise KT : une crise externe?
La crise serait liée à une cause extérieure à la Terre: exemple de CHICXULUB ( 1991).
A/ Des indices géologiques:
1/ Indices géophysiques:
Etude des anomalies de BOUGUER: carte et localiser le cratère.
Anomalie négative: déficit de masse
Anomalie sismique: sismique réflexion et sismique réfraction. Mise en évidence d'un vaste bassin concave de 200 km ( 1997).
2/ Indices sédimentaires:
Forage effectuée: p 34 de La Recherche
2 sphérules retrouvé donc 2 épisodes
On a des grés: dépôt de 1 à 3 mètres ( 1996) de grès qui pourrait pour certains auteurs témoigner d'un tsunami.
3/ Indices minéralogiques:
- Quartz: lame dans certaines strates du forage.
Fgig 5 p 184 de Fossile: Grain de quartz avec des déformations lamellaires ( grain de quartz SiO2 est le minéral le plus résistant). Comment obtenir ces plages ?
essai nucléaire au laboratoire: nécéssité de fortes pressions de l'ordre de quelques Gpa = quartz choqué
sphérule basaltique: p 183 de Fossile interprété comme étant d'anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact
spinelles nickellifères: petits cristaux de 10 à 100 um d'oxydes métalliques ( magnétite, magnésioferrite) et n'existe ordinairement ni sur Terre ni dans les Météorites. On les obtient au labo à partir de fragments de météorites soumises à des conditions similaires à celle de la pénétration de l'atmosphère à grande vitesse.
Microdiamant: retrouvé dans le manteau enfouie: témoigne d'une forte pression sur du matériel carbonées
4/ Indices chimiques:
Iridium: le placer dans la classification périodique des élèments ( Brahic): atome composés de 77 protons, 77 électrons et 192 nucléons. Atome plutot rare à la surface de la Terre car ils se combinent aux atomes de fer du noyau.
Présence d'iridium dans les sédiments.
B/ Conséquences biologiques:
L'impact météoritique :
poussières ( plus de photosynthèse)
vapeurs d'eau ( effet de serre)
projections incandescentes ( incendies)
impact a été réalisé en zone calcaire: libération de dioxyde de carbone.
III/ Une crise KT: une crise « actuelle » intégrée dans l'histoire de la Terre:
A/ Une crise interne ou externe:
deux hypothèses: laquelle est juste ?
Dans chaque hypothèse, il y a un problème:
aucun cratère météoritique connue à la surface aujourd'huin 'est associée à une réelle extinction de masse ( La recherche)
iridium situé dans le noyau: pourrait remonter par les éruptions
remontée du magma pourrait former des quartz choqués
l'impact météoritique ne coincide pas vraiment avec la limite KT ( p 37 de La Recherche)
Actuellement, p 275 de Lethiers,
accumulations de plusieurs causes néfastes à l'origine de l'étalement de la crise
B/ Des extinctions passées:
différents épisodes de ccrise, donc la crise KT n'est pas la seule et de plus ce n'est pas la plus importante.
Permien: plus de 95 % des groupes d'Arthropodes ont été déssimée. Pour cette crise, on ne trouve pas d'impact mais des trapps de Sibérie ( p 708 de Brahic). Certaines crises comme le silurien et le dévonien/permien sont à rapprocher de la tectonique des plaques ( cycle de Wilson)
Pour la crise KT, pas de fermeture d'oécéan donc, ce n'est pas une hypothèse à conserver.
C/ Et des extinctions futures
Si on considère que la crise KT est multifactorielle:
volcanique = peu prévisible
régression = cycle de Wilson
astéroide = peut être prévisible
L'impact avec des corps célestes n'est pas si original ( voir la Lune) au début de l'histoire de la Terre.
Actuellement, il y a des astéroides de comètes regroupés au niveau de la ceinture de KUIPER et le nuage de OORT. Il ya 1193 géocroiseurs, astéroides, croisant l'orbite de la Terre: 575 sont même potentiellement dangereux au vu de leur distance minimal à notre planète.
Etude inventaires: connaire leur orbite, et le modéliser sur un ordinateur pour prédire leur déplacement. Cependant les risques sont minimes. Certains pensent que Jupiter, par son attraction graviutationnelle, protège la Terre ( exemple de Shoemacker Levy – 9), mais cela a été réfuté récemment par des équipes de chercheur. Si un impact météoritique a pu participer à la crise, il faut éviter qu'in tel évenement se produitse dans le futur pour la survie de l'espèce humaine
CONCLUSION:
La crise KT est du à un ensemble de facteurs: interne et externe. Actuellement, les recherches ne tendent pas à infirmer tel ou tel facteur mais à connaitre l'importance de ces paramètres sur la crise biologique.
Toutes les crises se sont pas du à un impact météorique: chaque crise possède sa spécificité. Cependant toutes sont caractérisées par des perturbations importantes conduisant à des extinctions d'espèces
La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 Ga, environ sous forme microbienne. A 2 Ga, les eucaryotes apparaissent et s'ensuivent ensuite une évolution de la vie au cours des temps géologiques. Cependant, l'étude des fossiles montrent que la diversité spécifique de quelques groupes fossiles varie et notamment peut diminuer brutalement à certaines époques.
Certains groupes s'éteignent:
comme l'exemple célèbre des dinosaures (plésiosaures, les ichtyosaures)..attention, il reste actuellement les oiseaux qui est une branche du groupe monophyllétique des dinosaures.
exemple aquatique: Ammonites ( nectons), les belemnites, les rudistes, les inocéames ( mollusques lamellibranches fréquents dans les mers ayant produit les craies)
D'autres sont fortement touchés comme les brachiopodes, les bryozoaires et les chondrichthyens
D'autres ne sont pas perturbés par la crise: exemple des dinoflagellés, l'évolution des principaux groupes de plantes, exemple des insectes qui ne montrent pas une chute majeure de leur biodiversité, les radiolaires, les tortues, les lézards, les mammifères,…
D’autres apparaissent : les globigérines
Bilan: la crise KT provoque des disparitions, des fortes diminutions de certaines espèces. On estime que 76 % des espèces marines (Lethiers 1998) connues alors à la surface de la planète se sont éteintes lors de cette crise.
Comment expliquer cette sélectivité des espèces, où les organismes généralistes paraissent avoir été moins affectés que les spécialistes pendant cette crise, crise qui s’est étendue sur la durée ?
La recherche sur les causes de cette crise engendra un nombre étonnant de théories plus farfelues les unes que les autres ( maladies, surpoids, effet de serre liés aux gaz intestinaux des herbivores). Notamment les dinosaures croissant en taille, leurs œufs étaient pondus d’une hauteur de plus en plus grande. Certaines espèces auraient disparu car les coquilles d’œufs se cassaient lors de la ponte. D’autres ont mieux résisté car les coquilles se sont épaissies au fur et à mesure, mais alors, les bébés dinosaures ne parvenaient plus à casser la coquille pour sortir de l’eouf.. ;et c’est ainsi qu’ils auraient disparu ! ( source : www.mnhn.fr/mnhn/geo/biodiversite-crise)
Heureusement, des théories bien plus pertinentes ont aussi vu le jour pour expliquer les nombreuses extinctions à la limite KT. Tentons de les étudier afin de répondre à la problématique !!
I/ La crise KT: une crise interne ?
A/ Des indices volcaniques
1/ Des épanchements de surface
a- important
calculer la surface des trapps du Dekan sur la carte géologique mondiale ( surface de 7500 km2)
type de roche = roche volcanique de surface
Montrer un échantillon
b- datés
a quel moment s'est passé cet épanchement?
Comment le dater?
méthode radiochronologique : potassium/argon
méthode chronologie relative
( p 191 de Lethier)
Quelle durée ? Étude des inversions magnétiques ( p 191 de Lethiers): durée de 500 000 ans.
2 / Des roches particulières
Échantillon: basalte, carbonatites
Composition chimique: élément trace: ( rapport isotopique 87Sr/86 SR faible, témoignant d'une origine mantellique inférieur ( origine profonde).
P 198 de Fossile.
3/ Des conséquences importantes
J'avais cité El Chichon mais je me rappelle que Patrick de Wever m'avait fait remarqué que ce n'était pas le même type de dynamisme. Il faudrait donc trouver un exemple de volcan effusif
B/ Une régression marine:
1/ Des indices sédimentaires
Carte géologique de Bidart : log stratigraphique.
Est-ce une régression générale ou locale?
2/ Des indices géométriques[/u]
exemple du cortège de stratigraphie séquenciel: sismique réflexion.
Suivant l'angle formé netre deux séquences, ON LAP ( transgression) et DOWN LAP ( régression). On peut donc identifier des séquences de dépôts à l'échelle d'une marge ( regarder les courbes de Vail dans le BRAHIC)
durant le crétacé, on a une régression marine ( essai de reconstitution paléogéographique)
Comment l'expliquer?
Regarder la largeur des basaltes du Crétacé dans l'Océan: forte activité des dorsales et donc limitation du volume du contenant. Conséquences = transgression
p 274 de Lethiers
II/ La crise KT : une crise externe?
La crise serait liée à une cause extérieure à la Terre: exemple de CHICXULUB ( 1991).
A/ Des indices géologiques:
1/ Indices géophysiques:
Etude des anomalies de BOUGUER: carte et localiser le cratère.
Anomalie négative: déficit de masse
Anomalie sismique: sismique réflexion et sismique réfraction. Mise en évidence d'un vaste bassin concave de 200 km ( 1997).
2/ Indices sédimentaires:
Forage effectuée: p 34 de La Recherche
2 sphérules retrouvé donc 2 épisodes
On a des grés: dépôt de 1 à 3 mètres ( 1996) de grès qui pourrait pour certains auteurs témoigner d'un tsunami.
3/ Indices minéralogiques:
- Quartz: lame dans certaines strates du forage.
Fgig 5 p 184 de Fossile: Grain de quartz avec des déformations lamellaires ( grain de quartz SiO2 est le minéral le plus résistant). Comment obtenir ces plages ?
essai nucléaire au laboratoire: nécéssité de fortes pressions de l'ordre de quelques Gpa = quartz choqué
sphérule basaltique: p 183 de Fossile interprété comme étant d'anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact
spinelles nickellifères: petits cristaux de 10 à 100 um d'oxydes métalliques ( magnétite, magnésioferrite) et n'existe ordinairement ni sur Terre ni dans les Météorites. On les obtient au labo à partir de fragments de météorites soumises à des conditions similaires à celle de la pénétration de l'atmosphère à grande vitesse.
Microdiamant: retrouvé dans le manteau enfouie: témoigne d'une forte pression sur du matériel carbonées
4/ Indices chimiques:
Iridium: le placer dans la classification périodique des élèments ( Brahic): atome composés de 77 protons, 77 électrons et 192 nucléons. Atome plutot rare à la surface de la Terre car ils se combinent aux atomes de fer du noyau.
Présence d'iridium dans les sédiments.
B/ Conséquences biologiques:
L'impact météoritique :
poussières ( plus de photosynthèse)
vapeurs d'eau ( effet de serre)
projections incandescentes ( incendies)
impact a été réalisé en zone calcaire: libération de dioxyde de carbone.
III/ Une crise KT: une crise « actuelle » intégrée dans l'histoire de la Terre:
A/ Une crise interne ou externe:
deux hypothèses: laquelle est juste ?
Dans chaque hypothèse, il y a un problème:
aucun cratère météoritique connue à la surface aujourd'huin 'est associée à une réelle extinction de masse ( La recherche)
iridium situé dans le noyau: pourrait remonter par les éruptions
remontée du magma pourrait former des quartz choqués
l'impact météoritique ne coincide pas vraiment avec la limite KT ( p 37 de La Recherche)
Actuellement, p 275 de Lethiers,
accumulations de plusieurs causes néfastes à l'origine de l'étalement de la crise
B/ Des extinctions passées:
différents épisodes de ccrise, donc la crise KT n'est pas la seule et de plus ce n'est pas la plus importante.
Permien: plus de 95 % des groupes d'Arthropodes ont été déssimée. Pour cette crise, on ne trouve pas d'impact mais des trapps de Sibérie ( p 708 de Brahic). Certaines crises comme le silurien et le dévonien/permien sont à rapprocher de la tectonique des plaques ( cycle de Wilson)
Pour la crise KT, pas de fermeture d'oécéan donc, ce n'est pas une hypothèse à conserver.
C/ Et des extinctions futures
Si on considère que la crise KT est multifactorielle:
volcanique = peu prévisible
régression = cycle de Wilson
astéroide = peut être prévisible
L'impact avec des corps célestes n'est pas si original ( voir la Lune) au début de l'histoire de la Terre.
Actuellement, il y a des astéroides de comètes regroupés au niveau de la ceinture de KUIPER et le nuage de OORT. Il ya 1193 géocroiseurs, astéroides, croisant l'orbite de la Terre: 575 sont même potentiellement dangereux au vu de leur distance minimal à notre planète.
Etude inventaires: connaire leur orbite, et le modéliser sur un ordinateur pour prédire leur déplacement. Cependant les risques sont minimes. Certains pensent que Jupiter, par son attraction graviutationnelle, protège la Terre ( exemple de Shoemacker Levy – 9), mais cela a été réfuté récemment par des équipes de chercheur. Si un impact météoritique a pu participer à la crise, il faut éviter qu'in tel évenement se produitse dans le futur pour la survie de l'espèce humaine
CONCLUSION:
La crise KT est du à un ensemble de facteurs: interne et externe. Actuellement, les recherches ne tendent pas à infirmer tel ou tel facteur mais à connaitre l'importance de ces paramètres sur la crise biologique.
Toutes les crises se sont pas du à un impact météorique: chaque crise possède sa spécificité. Cependant toutes sont caractérisées par des perturbations importantes conduisant à des extinctions d'espèces
Dernière édition par brubru007 le Lun 22 Juin - 9:15, édité 1 fois
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg externe: la crise KT
Je ne suis pas sure que le plan suive la problématique; où est la conclusion (avec réponse à la problématique, bilan et ouverture)?
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg externe: la crise KT
Julie a écrit:Je ne suis pas sure que le plan suive la problématique; où est la conclusion (avec réponse à la problématique, bilan et ouverture)?
Oui, désolé, je n'ai pas fais la conclusion. Je la rajoute !!!
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg externe: la crise KT
Moi j'aime vraiment beaucoup ! Les titres sont accrocheurs, ça tient la route, c'est logique et le III est vraiment bien.
Sauf que je pense quand même que la description de la crise mérite plus qu'une intro. Parcequ'il faut montrer en quoi c'est une crise, montrer que certains groupes ont disparus progressivement déjà bien avant la crise alors que d'autres disparaissent brutalement, quels sont les groupes les plus touchés...
Je verrai bien ça en I, ton I et II regroupés dans le même et ton III en III !
T'en penses quoi et les autres ???
Sauf que je pense quand même que la description de la crise mérite plus qu'une intro. Parcequ'il faut montrer en quoi c'est une crise, montrer que certains groupes ont disparus progressivement déjà bien avant la crise alors que d'autres disparaissent brutalement, quels sont les groupes les plus touchés...
Je verrai bien ça en I, ton I et II regroupés dans le même et ton III en III !
T'en penses quoi et les autres ???
Cattina- Messages : 2341
Date d'inscription : 16/09/2008
Age : 40
Localisation : Chez les Ch'tis...
Re: agreg externe: la crise KT
je te conseille le PLS, un dossier, sur les éléments en furie je crois, il y a un truc sur les crises, 3 ou 4 articles, je regarderai ça plus précisémentbrubru007 a écrit:Introduction:
ce serait de basée ton intro sur la description de lame K et T, de roche K et T , des diagrammes de palino et également de documents complémentaires pour les fossiles manquants pour rendre ton intro + scientifique
tu observes que les espèces sont différentes donc ==>crise
mais à côté de ça be change rien ton intro est vraiment bien en mon sens
La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 Ga, environ sous forme microbienne. A 2 Ga, les eucaryotes apparaissent et s'ensuivent ensuite une évolution de la vie au cours des temps géologiques. Cependant, l'étude des fossiles montrent que la diversité spécifique de quelques groupes fossiles varie et notamment peut diminuer brutalement à certaines époques.
Certains groupes s'éteignent:
comme l'exemple célèbre des dinosaures (plésiosaures, les ichtyosaures)..attention, il reste actuellement les oiseaux qui est une branche du groupe monophyllétique des dinosaures.
exemple aquatique: Ammonites ( nectons), les belemnites, les rudistes, les inocéames ( mollusques lamellibranches fréquents dans les mers ayant produit les craies)
D'autres sont fortement touchés comme les brachiopodes, les bryozoaires et les chondrichthyens
D'autres ne sont pas perturbés par la crise: exemple des dinoflagellés, l'évolution des principaux groupes de plantes, exemple des insectes qui ne montrent pas une chute majeure de leur biodiversité, les radiolaires, les tortues, les lézards, les mammifères,…
D’autres apparaissent : les globigérines
Bilan: la crise KT provoque des disparitions, des fortes diminutions de certaines espèces. On estime que 76 % des espèces marines (Lethiers 1998) connues alors à la surface de la planète se sont éteintes lors de cette crise.
Comment expliquer cette sélectivité des espèces, où les organismes généralistes paraissent avoir été moins affectés que les spécialistes pendant cette crise, crise qui s’est étendue sur la durée ?
La recherche sur les causes de cette crise engendra un nombre étonnant de théories plus farfelues les unes que les autres ( maladies, surpoids, effet de serre liés aux gaz intestinaux des herbivores). Notamment les dinosaures croissant en taille, leurs œufs étaient pondus d’une hauteur de plus en plus grande. Certaines espèces auraient disparu car les coquilles d’œufs se cassaient lors de la ponte. D’autres ont mieux résisté car les coquilles se sont épaissies au fur et à mesure, mais alors, les bébés dinosaures ne parvenaient plus à casser la coquille pour sortir de l’eouf.. ;et c’est ainsi qu’ils auraient disparu ! ( source : www.mnhn.fr/mnhn/geo/biodiversite-crise)
Heureusement, des théories bien plus pertinentes ont aussi vu le jour pour expliquer les nombreuses extinctions à la limite KT. Tentons de les étudier afin de répondre à la problématique !! j'adore!!!
I/ La crise KT: une crise interne ?
A/ Des indices volcaniques
1/ Des épanchements de surface
a- importants
calculer la surface des trapps du Dekan sur la carte géologique mondiale ( surface de 7500 km2)
type de roche = roche volcanique de surface
Montrer un échantillon
b- datés
a quel moment s'est passé cet épanchement?
Comment le dater?
méthode radiochronologique : potassium/argon
méthode chronologie relative
( p 191 de Lethier)
Quelle durée ? Étude des inversions magnétiques ( p 191 de Lethiers): durée de 500 000 ans.
2 / Des roches particulières
Échantillon: basalte, carbonatites
Composition chimique: élément trace: ( rapport isotopique 87Sr/86 SR faible, témoignant d'une origine mantellique inférieur ( origine profonde).
P 198 de Fossile.
3/ Des conséquences importantes
J'avais cité El Chichon mais je me rappelle que Patrick de Wever m'avait fait remarqué que ce n'était pas le même type de dynamisme. Il faudrait donc trouver un exemple de volcan effusifavec des traps?
B/ Une régression marine:
1/ Des indices sédimentaires
Carte géologique de Bidart : log stratigraphique.
Est-ce une régression générale ou locale?
2/ Des indices géométriques[/u]
exemple du cortège de stratigraphie séquenciel: sismique réflexion.
Suivant l'angle formé netre deux séquences, ON LAP ( transgression) et DOWN LAP ( régression). On peut donc identifier des séquences de dépôts à l'échelle d'une marge ( regarder les courbes de Vail dans le BRAHIC)
durant le crétacé, on a une régression marine ( essai de reconstitution paléogéographique)
Comment l'expliquer?
Regarder la largeur des basaltes du Crétacé dans l'Océan: forte activité des dorsales et donc limitation du volume du contenant. Conséquences = transgression
p 274 de Lethiers
II/ La crise KT : une crise externe?
La crise serait liée à une cause extérieure à la Terre: exemple de CHICXULUB ( 1991).
A/ Des indices géologiques:
1/ Indices géophysiques:
Etude des anomalies de BOUGUER: carte et localiser le cratère.
Anomalie négative: déficit de masse
Anomalie sismique: sismique réflexion et sismique réfraction. Mise en évidence d'un vaste bassin concave de 200 km ( 1997).
2/ Indices sédimentaires:
Forage effectuée: p 34 de La Recherche
2 sphérules retrouvé donc 2 épisodes
On a des grés: dépôt de 1 à 3 mètres ( 1996) de grès qui pourrait pour certains auteurs témoigner d'un tsunami.
3/ Indices minéralogiques:
- Quartz: lame dans certaines strates du forage.
Fgig 5 p 184 de Fossile: Grain de quartz avec des déformations lamellaires ( grain de quartz SiO2 est le minéral le plus résistant). Comment obtenir ces plages ?
essai nucléaire au laboratoire: nécéssité de fortes pressions de l'ordre de quelques Gpa = quartz choqué
sphérule basaltique: p 183 de Fossile interprété comme étant d'anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact
spinelles nickellifères: petits cristaux de 10 à 100 um d'oxydes métalliques ( magnétite, magnésioferrite) et n'existe ordinairement ni sur Terre ni dans les Météorites. On les obtient au labo à partir de fragments de météorites soumises à des conditions similaires à celle de la pénétration de l'atmosphère à grande vitesse.
Microdiamant: retrouvé dans le manteau enfouie: témoigne d'une forte pression sur du matériel carbonées
4/ Indices chimiques:
Iridium: le placer dans la classification périodique des élèments ( Brahic): atome composés de 77 protons, 77 électrons et 192 nucléons. Atome plutot rare à la surface de la Terre car ils se combinent aux atomes de fer du noyau.
Présence d'iridium dans les sédiments.
B/ Conséquences biologiques:
L'impact météoritique :
poussières ( plus de photosynthèse)
vapeurs d'eau ( effet de serre)
projections incandescentes ( incendies)
impact a été réalisé en zone calcaire: libération de dioxyde de carbone.
III/ Une crise KT: une crise « actuelle » intégrée dans l'histoire de la Terre:
dans cette partie tu pourrais mettre les infos que tu n'as pas éxploitées en intro sur les fossiles...
au lieu defaire un I la dessus tu peux aussi dire que les 2 théories se rejoignent sur les conséquace, climats (palino) et type biologique en relation avec leur milieu de vie
A/ Une crise interne ou externe:
deux hypothèses: laquelle est juste ?
Dans chaque hypothèse, il y a un problème:
aucun cratère météoritique connue à la surface aujourd'huin 'est associée à une réelle extinction de masse ( La recherche)
iridium situé dans le noyau: pourrait remonter par les éruptions
remontée du magma pourrait former des quartz choqués
l'impact météoritique ne coincide pas vraiment avec la limite KT ( p 37 de La Recherche)
Actuellement, p 275 de Lethiers,
accumulations de plusieurs causes néfastes à l'origine de l'étalement de la crise
B/ Des extinctions passées:
différents épisodes de ccrise, donc la crise KT n'est pas la seule et de plus ce n'est pas la plus importante.
Permien: plus de 95 % des groupes d'Arthropodes ont été déssimée. Pour cette crise, on ne trouve pas d'impact mais des trapps de Sibérie ( p 708 de Brahic). Certaines crises comme le silurien et le dévonien/permien sont à rapprocher de la tectonique des plaques ( cycle de Wilson)
Pour la crise KT, pas de fermeture d'oécéan donc, ce n'est pas une hypothèse à conserver.
C/ Et des extinctions futures
Si on considère que la crise KT est multifactorielle:
volcanique = peu prévisible
régression = cycle de Wilson
astéroide = peut être prévisible
L'impact avec des corps célestes n'est pas si original ( voir la Lune) au début de l'histoire de la Terre.
Actuellement, il y a des astéroides de comètes regroupés au niveau de la ceinture de KUIPER et le nuage de OORT. Il ya 1193 géocroiseurs, astéroides, croisant l'orbite de la Terre: 575 sont même potentiellement dangereux au vu de leur distance minimal à notre planète.
Etude inventaires: connaire leur orbite, et le modéliser sur un ordinateur pour prédire leur déplacement. Cependant les risques sont minimes. Certains pensent que Jupiter, par son attraction graviutationnelle, protège la Terre ( exemple de Shoemacker Levy – 9), mais cela a été réfuté récemment par des équipes de chercheur. Si un impact météoritique a pu participer à la crise, il faut éviter qu'in tel évenement se produitse dans le futur pour la survie de l'espèce humaine
CONCLUSION:
La crise KT est du à un ensemble de facteurs: interne et externe. Actuellement, les recherches ne tendent pas à infirmer tel ou tel facteur mais à connaitre l'importance de ces paramètres sur la crise biologique.
Toutes les crises se sont pas du à un impact météorique: chaque crise possède sa spécificité. Cependant toutes sont caractérisées par des perturbations importantes conduisant à des extinctions d'espèces
en fait je trouve que l'on peut faire comme Catherine le propose.. parce que ce qui est dommage ici, c'est qu'avant de trouver l'opposition et la complémentarité des 2 théorie on a 2 grandes parties
pourquoi ne pas présenté les faits biologiques et environnementaux d'après les indices que l'on a : CO2, sédiments, isotopes, fossiles... (actualisme)
on a basculement d'une faune et flore à l'autre et d'un environnement à l'autre
à quoi est-ce du ?
météorite ou géodynamique
et ton III : et si ce n'était pas la seule?
voilà je ne sais pas qu'en penser...
Re: agreg externe: la crise KT
Pour tout vous dire, dans mon rapport des épreuves,
les membres du jury ont dit " exposé peu enthousiasmant sur les connaissances " !!!!
les membres du jury ont dit " exposé peu enthousiasmant sur les connaissances " !!!!
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg externe: la crise KT
Yes, c'est mon plan d'oral.
Suite à vos commentaires, j'ai un peu modifié le plan. Le voici. Manoo tu m'épates à te répérer dans la biblio ( élèments en furie !!)
Merci pour votre aide,
Bonne journée,
Biblio : Lethiers, Pour la science ( l’histoire de la vie, Elèment en furie )
La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 Ga, environ sous forme microbienne. A 2 Ga, les eucaryotes apparaissent et s'ensuivent ensuite une évolution de la vie au cours des temps géologiques. L’étude des fossiles dans les couches géologiques montrent une différence très importante entre l’ère cénozoique et mésozoique.
On définit ainsi la crise KT comme étant une modification importante de la biologie ( et de la géologie) celle qui s’est déroulée vers 65 Ma, la limite entre l’ère mésozoique et cénozoique
Problématique :
- quels sont les arguments qui ont permis de démontrer l’existence d’une crise KT ?
- quels sont les théories scientifiques visant à expliquer cette crise ?
- cette crise est-elle unique dans l’histoire de la Terre ?
I / La limite KT : une crise biologique
Première étape, il faut reconnaître ces évènements biologiques, à savoir des extinctions de groupe ou de famille ( valeur phylogénétique)
A/ Une démonstration difficile.
- Pendant des années, l’évaluation des fluctuations de la biodiversité a été faite sur la base d’un simple comptage du nombre de taxons (souvent du rang de familles) apparaissant ou s’éteignant à une époque donnée. Cependant, la systématique n’étant guère la préoccupation principale des paléontologues qui se livraient à ces calculs, la définition et la signification de ces familles n’étaient guère vérifiée/ Il suffisait qu’elles correspondent à une morphologie ou à une adaptation donnée pour qu’on les considère comme des unités comptabilisables. La définition de ces taxons peut se faire selon des méthodologies différentes, selon que l’on privilégie la ressemblance globale entre espèce ou seulement leur relation de parenté.
Exemple des dinosaures : pour les cladistes, les oiseaux et les dinosaures sont à inclure dans un même groupe. Les dinosaures ne constituent donc pas un seul groupe, donc on ne peut pas parler d’extinction de groupe.
- Autre biais : les lignes fantômes. Si l’on admet que deux groupes d’espèces se sont différenciés à partir d’une espèce ancestrale commune, alors la date d’apparition de ces deux groupes doit être la même, même si leur répartition temporelle réellement observée (grâce aux fossiles) est différente. Ainsi, le groupe dont la date d’apparition semble plus récente doit-il être théoriquement prolongé dans le temps au moins jusqu’à la date d’apparition de son groupe frère. Cette partie manquante de la distribution temporelle d’un groupe est appelée lignée fantôme et permet de prédire les niveaux géologiques où l’on peut espérer trouver des espèces qui lui appartiennent. ( voir Pour la Science, dossier L’évolution de la vie)
B/ Une limite biologique :
1/ Modification de la faune
Photo de l’affleurement de Bidart :
Montrer la limite : échelle magnétostratigraphique, le lit argileux de la limite crétacé/tertiaire représente une petite fraction dans la partie inférieure de l’inversion numéro 29 R. la durée de celle-ci étant estimée à environ 400 000 ans, on comprend que les événements inscrits dans le lit argileux durent très peu de temps
On échantillonne les roches : vue macro et micro ( on s’interesse ici au niveau des espèces), ensuite on compte le nombre de familles
Groupes présents dans la couche Crétacé Groupes présents dans la couche Paléocène
Dinosaures ( traces de pas,…)AmmonitesP 246 de LethiersP 257 de LethiersP 238 de Lethiers
On peut ensuite compter le nombre de familles :fig 28 51 d Lehers : diversité des familles marines au cours du Phanérozoique. On observe une forte diminution des familles marines.
P 50, si on répertorie toutes les familles au cours du Phanérozoique, on observe aussi une diminution du nombre de famille.
Rien que l’étude de ces graphs peut montrer une sélectivité d’extinction. Reste à le démontrer à une échelle plus petite :
2/ Modifications de la flore
a-milieu continental
Fig 37 p 57 : l’évolution générale des principaux groupes de plantes ne laisse nullement apparaître une rupture au passage crétacé/tertiaire. En europe centrale et de l’Ouest, de nombreuses espèces d’angiospermes passent du Maastrichtien au Paléocène, sans qu’une interruption soit discernable. Une étude de la limite Cr/T en faciès estuariens dans la région centrale des Pyrénées espagnoles, indique que le changement des pollens et des charophytes s’effectuent graduellement. En tunisie, le renouvellement de la palynologie est également progressif ( voir p 244 de Lethiers)
Dans les régions ouest des Etats-Unis d’Amérique, on enregistre un pourcentage soudainement élevé ( jusqu’à 99 %) de spores de fougères dans la couche argileuse. Or, dans le crétacé terminal, la végatation est de type tropical humide avec des angiospêrmes, des gymnospermes et des fougères ( 15 à 30 % de spores par rapport aux pollens). Ceci tendrait ici à montrer une modification dans la biogéographie à cette époque.
Donc : on a bien des extinctions de groupes , de familles. Ceci est suffisant pour définir une crise biologique.
b- milieu aquatique
on a une limite visible
La limite est cependant sélective.
C/ Une limite sélective
- des groupes ou « parties de groupes » s’éteignent : les ammonites, les dinosaures ((plésiosaures, les ichtyosaures) , les belemnites, les rudistes,…
- des groupes ne sont pas touchés : exemple des libellulidés ( p 169 de L’histoire de l’évolution ), des chelonia, des crocodylia,
- des groupes sont touchés mais ne disparaissent pas : exemple des brachyopodes, bryozoaires,…
- des groupes apparaissent ou se développement fortement : les globigérines, mammifères
Bilan: la limite KT est caractérisée par des disparitions, des fortes diminutions de certains taxons (
On estime que 76 % des espèces marines (Lethiers 1998) connues alors à la surface de la planète se sont éteintes lors de cette crise. Sur le continent, le pourcentage est beaucoup plus faible)
des forts développements après la crise ou même aucun changement dans les taxons..
L’ensemble des données de cette partie sont suffisante pour définir une crise à la limite KT.
Comment expliquer cette sélectivité des espèces, où les organismes généralistes paraissent avoir été moins affectés que les spécialistes pendant cette crise, crise qui s’est étendue sur la durée ?
La recherche sur les causes de cette crise engendra un nombre étonnant de théories plus farfelues les unes que les autres ( maladies, surpoids, effet de serre liés aux gaz intestinaux des herbivores). Notamment les dinosaures croissant en taille, leurs œufs étaient pondus d’une hauteur de plus en plus grande. Certaines espèces auraient disparu car les coquilles d’œufs se cassaient lors de la ponte. D’autres ont mieux résisté car les coquilles se sont épaissies au fur et à mesure, mais alors, les bébés dinosaures ne parvenaient plus à casser la coquille pour sortir de l’eouf.. ;et c’est ainsi qu’ils auraient disparu ! ( source : www.mnhn.fr/mnhn/geo/biodiversite-crise)
Heureusement, des théories bien plus pertinentes ont aussi vu le jour pour expliquer les nombreuses extinctions à la limite KT. Tentons de les étudier afin de répondre à la problématique !!
II/ La crise KT: une crise interne et externe ?
A/ Une crise interne ?
1/Des indices volcaniques
a/ Des épanchements de surface
important
calculer la surface des trapps du Dekan sur la carte géologique mondiale ( surface de 7500 km2)
type de roche = roche volcanique de surface
Montrer un échantillon
datés
a quel moment s'est passé cet épanchement?
Comment le dater?
- méthode radiochronologique : potassium/argon
- méthode chronologie relative
( p 191 de Lethier)
Quelle durée ? Étude des inversions magnétiques ( p 191 de Lethiers): durée de 500 000 ans.
b / Des roches particulières
Échantillon: basalte, carbonatites
Composition chimique: élément trace: ( rapport isotopique 87Sr/86 SR faible, témoignant d'une origine mantellique inférieur ( origine profonde).
P 198 de Fossile.
c / Des conséquences importantes
exemple du Laki ( Voir Element en furie)
2/ Une régression marine:
a/ Des indices sédimentaires
Carte géologique de Bidart : log stratigraphique.
Est-ce une régression générale ou locale?
b / Des indices géométriques
exemple du cortège de stratigraphie séquenciel: sismique réflexion.
Suivant l'angle formé netre deux séquences, ON LAP ( transgression) et DOWN LAP ( régression). On peut donc identifier des séquences de dépôts à l'échelle d'une marge ( regarder les courbes de Vail dans le BRAHIC)
- durant le crétacé, on a une régression marine ( essai de reconstitution paléogéographique)
Comment l'expliquer?
Regarder la largeur des basaltes du Crétacé dans l'Océan: forte activité des dorsales et donc limitation du volume du contenant. Conséquences = transgression
p 274 de Lethiers
B/ Une crise externe?
La crise serait liée à une cause extérieure à la Terre: exemple de CHICXULUB ( 1991).
1/ Des indices géologiques:
a- Indices géophysiques:
Etude des anomalies de BOUGUER: carte et localiser le cratère.
Anomalie négative: déficit de masse
Anomalie sismique: sismique réflexion et sismique réfraction. Mise en évidence d'un vaste bassin concave de 200 km ( 1997).
b- Indices sédimentaires:
Forage effectuée: p 34 de La Recherche
2 sphérules retrouvé donc 2 épisodes
On a des grés: dépôt de 1 à 3 mètres ( 1996) de grès qui pourrait pour certains auteurs témoigner d'un tsunami.
c- Indices minéralogiques:
- Quartz: lame dans certaines strates du forage.
Fgig 5 p 184 de Fossile: Grain de quartz avec des déformations lamellaires ( grain de quartz SiO2 est le minéral le plus résistant). Comment obtenir ces plages ?
- essai nucléaire au laboratoire: nécéssité de fortes pressions de l'ordre de quelques Gpa = quartz choqué
- sphérule basaltique: p 183 de Fossile interprété comme étant d'anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact
- spinelles nickellifères: petits cristaux de 10 à 100 um d'oxydes métalliques ( magnétite, magnésioferrite) et n'existe ordinairement ni sur Terre ni dans les Météorites. On les obtient au labo à partir de fragments de météorites soumises à des conditions similaires à celle de la pénétration de l'atmosphère à grande vitesse.
- Microdiamant: retrouvé dans le manteau enfouie: témoigne d'une forte pression sur du matériel carbonées
d / Indices chimiques:
Iridium: le placer dans la classification périodique des élèments ( Brahic): atome composés de 77 protons, 77 électrons et 192 nucléons. Atome plutot rare à la surface de la Terre car ils se combinent aux atomes de fer du noyau.
Présence d'iridium dans les sédiments.
2 / Conséquences biologiques:
L'impact météoritique :
- poussières ( plus de photosynthèse)
- vapeurs d'eau ( effet de serre)
- projections incandescentes ( incendies)
- impact a été réalisé en zone calcaire: libération de dioxyde de carbone.
III/ Une crise KT: une crise « actuelle » intégrée dans l'histoire de la Terre:
A/ Une crise interne ou externe ?
deux hypothèses: laquelle est juste ?
Dans chaque hypothèse, il y a un problème:
- aucun cratère météoritique connue à la surface aujourd'huin 'est associée à une réelle extinction de masse ( La recherche)
- iridium situé dans le noyau: pourrait remonter par les éruptions
- remontée du magma pourrait former des quartz choqués
- l'impact météoritique ne coincide pas vraiment avec la limite KT ( p 37 de La Recherche)
Actuellement, p 275 de Lethiers,
accumulations de plusieurs causes néfastes à l'origine de l'étalement de la crise
B/ Des extinctions passées:
différents épisodes de ccrise, donc la crise KT n'est pas la seule et de plus ce n'est pas la plus importante.
Permien: plus de 95 % des groupes d'Arthropodes ont été déssimée. Pour cette crise, on ne trouve pas d'impact mais des trapps de Sibérie ( p 708 de Brahic). Certaines crises comme le silurien et le dévonien/permien sont à rapprocher de la tectonique des plaques ( cycle de Wilson)
Pour la crise KT, pas de fermeture d'oécéan donc, ce n'est pas une hypothèse à conserver.
C/ Et des extinctions futures.
Si on considère que la crise KT est multifactorielle:
- volcanique = peu prévisible
- régression = cycle de Wilson
- astéroide = peut être prévisible
L'impact avec des corps célestes n'est pas si original ( voir la Lune) au début de l'histoire de la Terre.
Actuellement, il y a des astéroides de comètes regroupés au niveau de la ceinture de KUIPER et le nuage de OORT. Il ya 1193 géocroiseurs, astéroides, croisant l'orbite de la Terre: 575 sont même potentiellement dangereux au vu de leur distance minimal à notre planète.
Etude inventaires: connaitre leur orbite, et le modéliser sur un ordinateur pour prédire leur déplacement. Cependant les risques sont minimes. Certains pensent que Jupiter, par son attraction graviutationnelle, protège la Terre ( exemple de Shoemacker Levy – 9), mais cela a été réfuté récemment par des équipes de chercheur. Si un impact météoritique a pu participer à la crise, il faut éviter qu'in tel évenement se produitse dans le futur pour la survie de l'espèce humaine
Suite à vos commentaires, j'ai un peu modifié le plan. Le voici. Manoo tu m'épates à te répérer dans la biblio ( élèments en furie !!)
Merci pour votre aide,
Bonne journée,
Biblio : Lethiers, Pour la science ( l’histoire de la vie, Elèment en furie )
La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 Ga, environ sous forme microbienne. A 2 Ga, les eucaryotes apparaissent et s'ensuivent ensuite une évolution de la vie au cours des temps géologiques. L’étude des fossiles dans les couches géologiques montrent une différence très importante entre l’ère cénozoique et mésozoique.
On définit ainsi la crise KT comme étant une modification importante de la biologie ( et de la géologie) celle qui s’est déroulée vers 65 Ma, la limite entre l’ère mésozoique et cénozoique
Problématique :
- quels sont les arguments qui ont permis de démontrer l’existence d’une crise KT ?
- quels sont les théories scientifiques visant à expliquer cette crise ?
- cette crise est-elle unique dans l’histoire de la Terre ?
I / La limite KT : une crise biologique
Première étape, il faut reconnaître ces évènements biologiques, à savoir des extinctions de groupe ou de famille ( valeur phylogénétique)
A/ Une démonstration difficile.
- Pendant des années, l’évaluation des fluctuations de la biodiversité a été faite sur la base d’un simple comptage du nombre de taxons (souvent du rang de familles) apparaissant ou s’éteignant à une époque donnée. Cependant, la systématique n’étant guère la préoccupation principale des paléontologues qui se livraient à ces calculs, la définition et la signification de ces familles n’étaient guère vérifiée/ Il suffisait qu’elles correspondent à une morphologie ou à une adaptation donnée pour qu’on les considère comme des unités comptabilisables. La définition de ces taxons peut se faire selon des méthodologies différentes, selon que l’on privilégie la ressemblance globale entre espèce ou seulement leur relation de parenté.
Exemple des dinosaures : pour les cladistes, les oiseaux et les dinosaures sont à inclure dans un même groupe. Les dinosaures ne constituent donc pas un seul groupe, donc on ne peut pas parler d’extinction de groupe.
- Autre biais : les lignes fantômes. Si l’on admet que deux groupes d’espèces se sont différenciés à partir d’une espèce ancestrale commune, alors la date d’apparition de ces deux groupes doit être la même, même si leur répartition temporelle réellement observée (grâce aux fossiles) est différente. Ainsi, le groupe dont la date d’apparition semble plus récente doit-il être théoriquement prolongé dans le temps au moins jusqu’à la date d’apparition de son groupe frère. Cette partie manquante de la distribution temporelle d’un groupe est appelée lignée fantôme et permet de prédire les niveaux géologiques où l’on peut espérer trouver des espèces qui lui appartiennent. ( voir Pour la Science, dossier L’évolution de la vie)
B/ Une limite biologique :
1/ Modification de la faune
Photo de l’affleurement de Bidart :
Montrer la limite : échelle magnétostratigraphique, le lit argileux de la limite crétacé/tertiaire représente une petite fraction dans la partie inférieure de l’inversion numéro 29 R. la durée de celle-ci étant estimée à environ 400 000 ans, on comprend que les événements inscrits dans le lit argileux durent très peu de temps
On échantillonne les roches : vue macro et micro ( on s’interesse ici au niveau des espèces), ensuite on compte le nombre de familles
Groupes présents dans la couche Crétacé Groupes présents dans la couche Paléocène
Dinosaures ( traces de pas,…)AmmonitesP 246 de LethiersP 257 de LethiersP 238 de Lethiers
On peut ensuite compter le nombre de familles :fig 28 51 d Lehers : diversité des familles marines au cours du Phanérozoique. On observe une forte diminution des familles marines.
P 50, si on répertorie toutes les familles au cours du Phanérozoique, on observe aussi une diminution du nombre de famille.
Rien que l’étude de ces graphs peut montrer une sélectivité d’extinction. Reste à le démontrer à une échelle plus petite :
2/ Modifications de la flore
a-milieu continental
Fig 37 p 57 : l’évolution générale des principaux groupes de plantes ne laisse nullement apparaître une rupture au passage crétacé/tertiaire. En europe centrale et de l’Ouest, de nombreuses espèces d’angiospermes passent du Maastrichtien au Paléocène, sans qu’une interruption soit discernable. Une étude de la limite Cr/T en faciès estuariens dans la région centrale des Pyrénées espagnoles, indique que le changement des pollens et des charophytes s’effectuent graduellement. En tunisie, le renouvellement de la palynologie est également progressif ( voir p 244 de Lethiers)
Dans les régions ouest des Etats-Unis d’Amérique, on enregistre un pourcentage soudainement élevé ( jusqu’à 99 %) de spores de fougères dans la couche argileuse. Or, dans le crétacé terminal, la végatation est de type tropical humide avec des angiospêrmes, des gymnospermes et des fougères ( 15 à 30 % de spores par rapport aux pollens). Ceci tendrait ici à montrer une modification dans la biogéographie à cette époque.
Donc : on a bien des extinctions de groupes , de familles. Ceci est suffisant pour définir une crise biologique.
b- milieu aquatique
on a une limite visible
La limite est cependant sélective.
C/ Une limite sélective
- des groupes ou « parties de groupes » s’éteignent : les ammonites, les dinosaures ((plésiosaures, les ichtyosaures) , les belemnites, les rudistes,…
- des groupes ne sont pas touchés : exemple des libellulidés ( p 169 de L’histoire de l’évolution ), des chelonia, des crocodylia,
- des groupes sont touchés mais ne disparaissent pas : exemple des brachyopodes, bryozoaires,…
- des groupes apparaissent ou se développement fortement : les globigérines, mammifères
Bilan: la limite KT est caractérisée par des disparitions, des fortes diminutions de certains taxons (
On estime que 76 % des espèces marines (Lethiers 1998) connues alors à la surface de la planète se sont éteintes lors de cette crise. Sur le continent, le pourcentage est beaucoup plus faible)
des forts développements après la crise ou même aucun changement dans les taxons..
L’ensemble des données de cette partie sont suffisante pour définir une crise à la limite KT.
Comment expliquer cette sélectivité des espèces, où les organismes généralistes paraissent avoir été moins affectés que les spécialistes pendant cette crise, crise qui s’est étendue sur la durée ?
La recherche sur les causes de cette crise engendra un nombre étonnant de théories plus farfelues les unes que les autres ( maladies, surpoids, effet de serre liés aux gaz intestinaux des herbivores). Notamment les dinosaures croissant en taille, leurs œufs étaient pondus d’une hauteur de plus en plus grande. Certaines espèces auraient disparu car les coquilles d’œufs se cassaient lors de la ponte. D’autres ont mieux résisté car les coquilles se sont épaissies au fur et à mesure, mais alors, les bébés dinosaures ne parvenaient plus à casser la coquille pour sortir de l’eouf.. ;et c’est ainsi qu’ils auraient disparu ! ( source : www.mnhn.fr/mnhn/geo/biodiversite-crise)
Heureusement, des théories bien plus pertinentes ont aussi vu le jour pour expliquer les nombreuses extinctions à la limite KT. Tentons de les étudier afin de répondre à la problématique !!
II/ La crise KT: une crise interne et externe ?
A/ Une crise interne ?
1/Des indices volcaniques
a/ Des épanchements de surface
important
calculer la surface des trapps du Dekan sur la carte géologique mondiale ( surface de 7500 km2)
type de roche = roche volcanique de surface
Montrer un échantillon
datés
a quel moment s'est passé cet épanchement?
Comment le dater?
- méthode radiochronologique : potassium/argon
- méthode chronologie relative
( p 191 de Lethier)
Quelle durée ? Étude des inversions magnétiques ( p 191 de Lethiers): durée de 500 000 ans.
b / Des roches particulières
Échantillon: basalte, carbonatites
Composition chimique: élément trace: ( rapport isotopique 87Sr/86 SR faible, témoignant d'une origine mantellique inférieur ( origine profonde).
P 198 de Fossile.
c / Des conséquences importantes
exemple du Laki ( Voir Element en furie)
2/ Une régression marine:
a/ Des indices sédimentaires
Carte géologique de Bidart : log stratigraphique.
Est-ce une régression générale ou locale?
b / Des indices géométriques
exemple du cortège de stratigraphie séquenciel: sismique réflexion.
Suivant l'angle formé netre deux séquences, ON LAP ( transgression) et DOWN LAP ( régression). On peut donc identifier des séquences de dépôts à l'échelle d'une marge ( regarder les courbes de Vail dans le BRAHIC)
- durant le crétacé, on a une régression marine ( essai de reconstitution paléogéographique)
Comment l'expliquer?
Regarder la largeur des basaltes du Crétacé dans l'Océan: forte activité des dorsales et donc limitation du volume du contenant. Conséquences = transgression
p 274 de Lethiers
B/ Une crise externe?
La crise serait liée à une cause extérieure à la Terre: exemple de CHICXULUB ( 1991).
1/ Des indices géologiques:
a- Indices géophysiques:
Etude des anomalies de BOUGUER: carte et localiser le cratère.
Anomalie négative: déficit de masse
Anomalie sismique: sismique réflexion et sismique réfraction. Mise en évidence d'un vaste bassin concave de 200 km ( 1997).
b- Indices sédimentaires:
Forage effectuée: p 34 de La Recherche
2 sphérules retrouvé donc 2 épisodes
On a des grés: dépôt de 1 à 3 mètres ( 1996) de grès qui pourrait pour certains auteurs témoigner d'un tsunami.
c- Indices minéralogiques:
- Quartz: lame dans certaines strates du forage.
Fgig 5 p 184 de Fossile: Grain de quartz avec des déformations lamellaires ( grain de quartz SiO2 est le minéral le plus résistant). Comment obtenir ces plages ?
- essai nucléaire au laboratoire: nécéssité de fortes pressions de l'ordre de quelques Gpa = quartz choqué
- sphérule basaltique: p 183 de Fossile interprété comme étant d'anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact
- spinelles nickellifères: petits cristaux de 10 à 100 um d'oxydes métalliques ( magnétite, magnésioferrite) et n'existe ordinairement ni sur Terre ni dans les Météorites. On les obtient au labo à partir de fragments de météorites soumises à des conditions similaires à celle de la pénétration de l'atmosphère à grande vitesse.
- Microdiamant: retrouvé dans le manteau enfouie: témoigne d'une forte pression sur du matériel carbonées
d / Indices chimiques:
Iridium: le placer dans la classification périodique des élèments ( Brahic): atome composés de 77 protons, 77 électrons et 192 nucléons. Atome plutot rare à la surface de la Terre car ils se combinent aux atomes de fer du noyau.
Présence d'iridium dans les sédiments.
2 / Conséquences biologiques:
L'impact météoritique :
- poussières ( plus de photosynthèse)
- vapeurs d'eau ( effet de serre)
- projections incandescentes ( incendies)
- impact a été réalisé en zone calcaire: libération de dioxyde de carbone.
III/ Une crise KT: une crise « actuelle » intégrée dans l'histoire de la Terre:
A/ Une crise interne ou externe ?
deux hypothèses: laquelle est juste ?
Dans chaque hypothèse, il y a un problème:
- aucun cratère météoritique connue à la surface aujourd'huin 'est associée à une réelle extinction de masse ( La recherche)
- iridium situé dans le noyau: pourrait remonter par les éruptions
- remontée du magma pourrait former des quartz choqués
- l'impact météoritique ne coincide pas vraiment avec la limite KT ( p 37 de La Recherche)
Actuellement, p 275 de Lethiers,
accumulations de plusieurs causes néfastes à l'origine de l'étalement de la crise
B/ Des extinctions passées:
différents épisodes de ccrise, donc la crise KT n'est pas la seule et de plus ce n'est pas la plus importante.
Permien: plus de 95 % des groupes d'Arthropodes ont été déssimée. Pour cette crise, on ne trouve pas d'impact mais des trapps de Sibérie ( p 708 de Brahic). Certaines crises comme le silurien et le dévonien/permien sont à rapprocher de la tectonique des plaques ( cycle de Wilson)
Pour la crise KT, pas de fermeture d'oécéan donc, ce n'est pas une hypothèse à conserver.
C/ Et des extinctions futures.
Si on considère que la crise KT est multifactorielle:
- volcanique = peu prévisible
- régression = cycle de Wilson
- astéroide = peut être prévisible
L'impact avec des corps célestes n'est pas si original ( voir la Lune) au début de l'histoire de la Terre.
Actuellement, il y a des astéroides de comètes regroupés au niveau de la ceinture de KUIPER et le nuage de OORT. Il ya 1193 géocroiseurs, astéroides, croisant l'orbite de la Terre: 575 sont même potentiellement dangereux au vu de leur distance minimal à notre planète.
Etude inventaires: connaitre leur orbite, et le modéliser sur un ordinateur pour prédire leur déplacement. Cependant les risques sont minimes. Certains pensent que Jupiter, par son attraction graviutationnelle, protège la Terre ( exemple de Shoemacker Levy – 9), mais cela a été réfuté récemment par des équipes de chercheur. Si un impact météoritique a pu participer à la crise, il faut éviter qu'in tel évenement se produitse dans le futur pour la survie de l'espèce humaine
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg externe: la crise KT
brubru007 a écrit:Yes, c'est mon plan d'oral.
Suite à vos commentaires, j'ai un peu modifié le plan. Le voici. Manoo tu m'épates à te répérer dans la biblio ( élèments en furie !!)bah en fait je retiens celui là parce que je l'ai bcp apprécié, il démystifie pas mal de phénomènes géol
Merci pour votre aide,
Bonne journée,
Biblio : Lethiers, Pour la science ( l’histoire de la vie, Elèment en furie )
La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 Ga, environ sous forme microbienne. A 2 Ga, les eucaryotes apparaissent et s'ensuivent ensuite une évolution de la vie au cours des temps géologiques. L’étude des fossiles dans les couches géologiques montrent une différence très importante entre l’ère cénozoique et mésozoique. pas auniquement là peut-être serait il intéressant de présenter aussi d'autre crises dans ce cas non? juste les citer et se pencher sur le KT.
On définit ainsi la crise KT comme étant une modification importante de la biologie ( et de la géologie) celle qui s’est déroulée vers 65 Ma, la limite entre l’ère mésozoique et cénozoique
Problématique :
- quels sont les arguments qui ont permis de démontrer l’existence d’une crise KT ?
- quels sont les théories scientifiques visant à expliquer cette crise ?
- cette crise est-elle unique dans l’histoire de la Terre ?
I / La limite KT : une crise biologique
Première étape, il faut reconnaître ces évènements biologiques, à savoir des extinctions de groupe ou de famille ( valeur phylogénétique)
A/ Une démonstration difficile. j'en ferai pas une partie entière (intro du I plutôt pour démarer non? )
- Pendant des années, l’évaluation des fluctuations de la biodiversité a été faite sur la base d’un simple comptage du nombre de taxons (souvent du rang de familles) apparaissant ou s’éteignant à une époque donnée. Cependant, la systématique n’étant guère la préoccupation principale des paléontologues qui se livraient à ces calculs, la définition et la signification de ces familles n’étaient guère vérifiée/ Il suffisait qu’elles correspondent à une morphologie ou à une adaptation donnée pour qu’on les considère comme des unités comptabilisables. La définition de ces taxons peut se faire selon des méthodologies différentes, selon que l’on privilégie la ressemblance globale entre espèce ou seulement leur relation de parenté.
Exemple des dinosaures : pour les cladistes, les oiseaux et les dinosaures sont à inclure dans un même groupe. Les dinosaures ne constituent donc pas un seul groupe, donc on ne peut pas parler d’extinction de groupe.
- Autre biais : les lignes fantômes. Si l’on admet que deux groupes d’espèces se sont différenciés à partir d’une espèce ancestrale commune, alors la date d’apparition de ces deux groupes doit être la même, même si leur répartition temporelle réellement observée (grâce aux fossiles) est différente. Ainsi, le groupe dont la date d’apparition semble plus récente doit-il être théoriquement prolongé dans le temps au moins jusqu’à la date d’apparition de son groupe frère. Cette partie manquante de la distribution temporelle d’un groupe est appelée lignée fantôme et permet de prédire les niveaux géologiques où l’on peut espérer trouver des espèces qui lui appartiennent. ( voir Pour la Science, dossier L’évolution de la vie)
B/ Une limite biologique :
1/ Modification de la faune
Photo de l’affleurement de Bidart :
Montrer la limite : échelle magnétostratigraphique, le lit argileux de la limite crétacé/tertiaire représente une petite fraction dans la partie inférieure de l’inversion numéro 29 R. la durée de celle-ci étant estimée à environ 400 000 ans, on comprend que les événements inscrits dans le lit argileux durent très peu de temps
On échantillonne les roches : vue macro et micro ( on s’interesse ici au niveau des espèces), ensuite on compte le nombre de familles
Groupes présents dans la couche Crétacé Groupes présents dans la couche Paléocèneétude de lame du Crétacé et tertiaire ou tu montres qu'il n'y aps les même foram
Dinosaures ( traces de pas,…)AmmonitesP 246 de LethiersP 257 de LethiersP 238 de Lethiers
On peut ensuite compter le nombre de familles :fig 28 51 d Lehers : diversité des familles marines au cours du Phanérozoique. On observe une forte diminution des familles marines.
P 50, si on répertorie toutes les familles au cours du Phanérozoique, on observe aussi une diminution du nombre de famille.
Rien que l’étude de ces graphs peut montrer une sélectivité d’extinction. Reste à le démontrer à une échelle plus petite :
2/ Modifications de la flore
a-milieu continental
Fig 37 p 57 : l’évolution générale des principaux groupes de plantes ne laisse nullement apparaître une rupture au passage crétacé/tertiaire. En europe centrale et de l’Ouest, de nombreuses espèces d’angiospermes passent du Maastrichtien au Paléocène, sans qu’une interruption soit discernable. Une étude de la limite Cr/T en faciès estuariens dans la région centrale des Pyrénées espagnoles, indique que le changement des pollens et des charophytes s’effectuent graduellement. En tunisie, le renouvellement de la palynologie est également progressif ( voir p 244 de Lethiers)
Dans les régions ouest des Etats-Unis d’Amérique, on enregistre un pourcentage soudainement élevé ( jusqu’à 99 %) de spores de fougères dans la couche argileuse. Or, dans le crétacé terminal, la végatation est de type tropical humide avec des angiospêrmes, des gymnospermes et des fougères ( 15 à 30 % de spores par rapport aux pollens). Ceci tendrait ici à montrer une modification dans la biogéographie à cette époque.
Donc : on a bien des extinctions de groupes , de familles. Ceci est suffisant pour définir une crise biologique.
b- milieu aquatique
on a une limite visible
La limite est cependant sélective.
C/ Une limite sélective bien vu!
- des groupes ou « parties de groupes » s’éteignent : les ammonites, les dinosaures ((plésiosaures, les ichtyosaures) , les belemnites, les rudistes,…
- des groupes ne sont pas touchés : exemple des libellulidés ( p 169 de L’histoire de l’évolution ), des chelonia, des crocodylia,
- des groupes sont touchés mais ne disparaissent pas : exemple des brachyopodes, bryozoaires,…
- des groupes apparaissent ou se développement fortement : les globigérines, mammifères
Bilan: la limite KT est caractérisée par des disparitions, des fortes diminutions de certains taxons (
On estime que 76 % des espèces marines (Lethiers 1998) connues alors à la surface de la planète se sont éteintes lors de cette crise. Sur le continent, le pourcentage est beaucoup plus faible)
des forts développements après la crise ou même aucun changement dans les taxons..
L’ensemble des données de cette partie sont suffisante pour définir une crise à la limite KT.
Comment expliquer cette sélectivité des espèces, où les organismes généralistes paraissent avoir été moins affectés que les spécialistes pendant cette crise, crise qui s’est étendue sur la durée ?
La recherche sur les causes de cette crise engendra un nombre étonnant de théories plus farfelues les unes que les autres ( maladies, surpoids, effet de serre liés aux gaz intestinaux des herbivores). Notamment les dinosaures croissant en taille, leurs œufs étaient pondus d’une hauteur de plus en plus grande. Certaines espèces auraient disparu car les coquilles d’œufs se cassaient lors de la ponte. D’autres ont mieux résisté car les coquilles se sont épaissies au fur et à mesure, mais alors, les bébés dinosaures ne parvenaient plus à casser la coquille pour sortir de l’eouf.. ;et c’est ainsi qu’ils auraient disparu ! ( source : www.mnhn.fr/mnhn/geo/biodiversite-crise)
Heureusement, des théories bien plus pertinentes ont aussi vu le jour pour expliquer les nombreuses extinctions à la limite KT. Tentons de les étudier afin de répondre à la problématique !!
II/ La crise KT: une crise interne et externe ?
A/ Une crise interne ?
tu présentes les indices avant donc c'ets bon mais c'est encore assez découpé entre cause volcanique et météoritique
du coup tu pourrais présenter sous forme de tableau les argument divers et indices qui penchent pour l'une ou lautre théorie ou les 2
1/Des indices volcaniques
a/ Des épanchements de surface
important
calculer la surface des trapps du Dekan sur la carte géologique mondiale ( surface de 7500 km2)
type de roche = roche volcanique de surface
Montrer un échantillon précise le nom du volcan qui en est responsable de ce trapp!
datés
a quel moment s'est passé cet épanchement?
Comment le dater?
- méthode radiochronologique : potassium/argon
- méthode chronologie relative
( p 191 de Lethier)
Quelle durée ? Étude des inversions magnétiques ( p 191 de Lethiers): durée de 500 000 ans.
b / Des roches particulières
Échantillon: basalte, carbonatites
Composition chimique: élément trace: ( rapport isotopique 87Sr/86 SR faible, témoignant d'une origine mantellique inférieur ( origine profonde).
P 198 de Fossile.
c / Des conséquences importantes
exemple du Laki ( Voir Element en furie)
2/ Une régression marine:
a/ Des indices sédimentaires
Carte géologique de Bidart : log stratigraphique.
Est-ce une régression générale ou locale?
b / Des indices géométriques
exemple du cortège de stratigraphie séquenciel: sismique réflexion.
Suivant l'angle formé netre deux séquences, ON LAP ( transgression) et DOWN LAP ( régression). On peut donc identifier des séquences de dépôts à l'échelle d'une marge ( regarder les courbes de Vail dans le BRAHIC)
- durant le crétacé, on a une régression marine ( essai de reconstitution paléogéographique)
Comment l'expliquer?
Regarder la largeur des basaltes du Crétacé dans l'Océan: forte activité des dorsales et donc limitation du volume du contenant. Conséquences = transgression
p 274 de Lethiers
B/ Une crise externe?
La crise serait liée à une cause extérieure à la Terre: exemple de CHICXULUB ( 1991).
1/ Des indices géologiques:
a- Indices géophysiques:
Etude des anomalies de BOUGUER: carte et localiser le cratère.
Anomalie négative: déficit de masse
Anomalie sismique: sismique réflexion et sismique réfraction. Mise en évidence d'un vaste bassin concave de 200 km ( 1997).
b- Indices sédimentaires:
Forage effectuée: p 34 de La Recherche
2 sphérules retrouvé donc 2 épisodes
On a des grés: dépôt de 1 à 3 mètres ( 1996) de grès qui pourrait pour certains auteurs témoigner d'un tsunami.
c- Indices minéralogiques:
- Quartz: lame dans certaines strates du forage.
Fgig 5 p 184 de Fossile: Grain de quartz avec des déformations lamellaires ( grain de quartz SiO2 est le minéral le plus résistant). Comment obtenir ces plages ?
- essai nucléaire au laboratoire: nécéssité de fortes pressions de l'ordre de quelques Gpa = quartz choqué
- sphérule basaltique: p 183 de Fossile interprété comme étant d'anciennes gouttes de roches fondues lors de l'impact
- spinelles nickellifères: petits cristaux de 10 à 100 um d'oxydes métalliques ( magnétite, magnésioferrite) et n'existe ordinairement ni sur Terre ni dans les Météorites. On les obtient au labo à partir de fragments de météorites soumises à des conditions similaires à celle de la pénétration de l'atmosphère à grande vitesse.
- Microdiamant: retrouvé dans le manteau enfouie: témoigne d'une forte pression sur du matériel carbonées
d / Indices chimiques:
Iridium: commence par ça peut-être le placer dans la classification périodique des élèments ( Brahic): atome composés de 77 protons, 77 électrons et 192 nucléons. Atome plutot rare à la surface de la Terre car ils se combinent aux atomes de fer du noyau.
Présence d'iridium dans les sédiments.
2 / Conséquences biologiques:
L'impact météoritique :
- poussières ( plus de photosynthèse)
- vapeurs d'eau ( effet de serre)
- projections incandescentes ( incendies)
- impact a été réalisé en zone calcaire: libération de dioxyde de carbone.
dans les 2 cas les conséquences se rejoingnent quand même
et puis sur le climat tu ne parle pas des conséquences...
III/ Une crise KT: une crise « actuelle » intégrée dans l'histoire de la Terre:
A/ Une crise interne ou externe ?
deux hypothèses: laquelle est juste ?
Dans chaque hypothèse, il y a un problème:
- aucun cratère météoritique connue à la surface aujourd'huin 'est associée à une réelle extinction de masse ( La recherche ah bon?, la crise dévonien et celle du trias est à relier à un impact non
d'ailleurs il y a trapp + impact pour le trias je crois que c'est dans un POMEROL celui en 4 tomes sur chaque Ere )
- iridium situé dans le noyau: pourrait remonter par les éruptions
- remontée du magma pourrait former des quartz choqués ah tu le mets là... pourquoi pas
- l'impact météoritique ne coincide pas vraiment avec la limite KT ( p 37 de La Recherche)
Actuellement, p 275 de Lethiers,
accumulations de plusieurs causes néfastes à l'origine de l'étalement de la crise
B/ Des extinctions passées:
différents épisodes de ccrise, donc la crise KT n'est pas la seule et de plus ce n'est pas la plus importante.
Permien: plus de 95 % des groupes d'Arthropodes ont été déssimée. Pour cette crise, on ne trouve pas d'impact mais des trapps de Sibérie ( p 708 de Brahic). Certaines crises comme le silurien et le dévonien/permien sont à rapprocher de la tectonique des plaques ( cycle de Wilson)
Pour la crise KT, pas de fermeture d'oécéan donc, ce n'est pas une hypothèse à conserver.
C/ Et des extinctions futures.
Si on considère que la crise KT est multifactorielle:
- volcanique = peu prévisible
- régression = cycle de Wilson
- astéroide = peut être prévisible
L'impact avec des corps célestes n'est pas si original ( voir la Lune) au début de l'histoire de la Terre.
Actuellement, il y a des astéroides de comètes regroupés au niveau de la ceinture de KUIPER et le nuage de OORT. Il ya 1193 géocroiseurs, astéroides, croisant l'orbite de la Terre: 575 sont même potentiellement dangereux au vu de leur distance minimal à notre planète.
Etude inventaires: connaitre leur orbite, et le modéliser sur un ordinateur pour prédire leur déplacement. Cependant les risques sont minimes. Certains pensent que Jupiter, par son attraction graviutationnelle, protège la Terre ( exemple de Shoemacker Levy – 9), mais cela a été réfuté récemment par des équipes de chercheur. Si un impact météoritique a pu participer à la crise, il faut éviter qu'in tel évenement se produitse dans le futur pour la survie de l'espèce humaine euh je ne sais pas si c'est bien vu ce genre de conclusion...
mon soucis dans ton développement c'est qu'au final les conséquence devrait être en gros les mêmes
mais comme tu sépare les 2 théories ce n'est pas perceptible
ensuite tu ne dis pas qu'il est possible que les 2 théories soient liées
l'impact a provoqué une anomalie thermique à l'origine du volcanisme intense
d'ailleurs on retrouve souvent des cratères d'impact au même période que des trapps
lorsque l'on en retrouve pas on prétend la carrence de traces et non l'absence réelle de l'évènement volcanique (toute l'histoire géologique n'est pas fossilisée dans les strutures géol)
à mettre dans ton IIIb peut-être)
voilou!
bon courage
au fait tu passes quand?
Re: agreg externe: la crise KT
[quote="Manoo"][quote="brubru007"]
II/ La crise KT: une crise interne et externe ?
A/ Une crise interne ?
tu présentes les indices avant donc c'ets bon mais c'est encore assez découpé entre cause volcanique et météoritique
du coup tu pourrais présenter sous forme de tableau les argument divers et indices qui penchent pour l'une ou lautre théorie ou les 2
1/Des indices volcaniques [/quote="Manoo"][/quote="brubru007"]
Oui, je pourrai en même temps construire un tableau montrant les deux théories et les indices, pour dire qu'en fait, on ne peut pas exclure l'une ou l'autre
[quote="Manoo"][quote="brubru007"]
[Montrer un échantillon précise le nom du volcan qui en est responsable de ce trapp!*
[/quote="Manoo"][/quote="brubru007"]
Tu le connais?
[quote="Manoo"]
II/ La crise KT: une crise interne et externe ?
A/ Une crise interne ?
tu présentes les indices avant donc c'ets bon mais c'est encore assez découpé entre cause volcanique et météoritique
du coup tu pourrais présenter sous forme de tableau les argument divers et indices qui penchent pour l'une ou lautre théorie ou les 2
1/Des indices volcaniques [/quote="Manoo"][/quote="brubru007"]
Oui, je pourrai en même temps construire un tableau montrant les deux théories et les indices, pour dire qu'en fait, on ne peut pas exclure l'une ou l'autre
[quote="Manoo"][quote="brubru007"]
[Montrer un échantillon précise le nom du volcan qui en est responsable de ce trapp!*
[/quote="Manoo"][/quote="brubru007"]
Tu le connais?
[quote="Manoo"]
brubru007 a écrit:
mon soucis dans ton développement c'est qu'au final les conséquence devrait être en gros les mêmes
mais comme tu sépare les 2 théories ce n'est pas perceptible
ensuite tu ne dis pas qu'il est possible que les 2 théories soient liées
l'impact a provoqué une anomalie thermique à l'origine du volcanisme intense
d'ailleurs on retrouve souvent des cratères d'impact au même période que des trapps
lorsque l'on en retrouve pas on prétend la carrence de traces et non l'absence réelle de l'évènement volcanique (toute l'histoire géologique n'est pas fossilisée dans les strutures géol)
à mettre dans ton IIIb peut-être)
voilou!
bon courage
au fait tu passes quand?
[/quote="Manoo"][/quote="brubru007"]
[b]Où tires-tu le fait que l'impact a provoqué une anomalie thermique à l'origine du volcanisme intense? C'est une bonne idée, mais je n'ai jamais entendu parler de cela
[/quote="Manoo"][/quote="brubru007"]
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg externe: la crise KT
moi je sais! je l'avais lu dans une page d'un PLS il y a très longtemps!
mais ce n'était qu'une théorie, et si je puis me permettre, que j'ai trouvée débile:
parce que certes, en ce moment, le golfe du Yucatan est "en face" des trapps du Deccan.
Mais ce n'était absolument pas le cas il y a 65Ma, quand l'Inde était au niveau de la Réunion, collée à l'Afrique du Sud.
Théorie élégante car elle réunit par un lien de cause à effet 2 phénomènes mais à mon avis fausse.
mais ce n'était qu'une théorie, et si je puis me permettre, que j'ai trouvée débile:
parce que certes, en ce moment, le golfe du Yucatan est "en face" des trapps du Deccan.
Mais ce n'était absolument pas le cas il y a 65Ma, quand l'Inde était au niveau de la Réunion, collée à l'Afrique du Sud.
Théorie élégante car elle réunit par un lien de cause à effet 2 phénomènes mais à mon avis fausse.
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg externe: la crise KT
Où tires-tu le fait
que l'impact a provoqué une anomalie thermique à l'origine du
volcanisme intense? C'est une bonne idée, mais je n'ai jamais entendu
parler de cela
Ca me dit quelque choses aussi, donc, plus récent que le vieux PLS de Julie, mais je ne me souviens plus où j'ai pu voir ça...
Par contre, dans le Caron, ils suggèrent :
Baisse de l'activité de la dynamo interne (qui se traduit par une période relative longue de stabilité magnétique, précédant la crise KT, mais aussi la crise permienne), puis rééquilibrage, d'où volcanisme intense
(j'ai pas tout lu, désolée si vous en parliez avant...)
que l'impact a provoqué une anomalie thermique à l'origine du
volcanisme intense? C'est une bonne idée, mais je n'ai jamais entendu
parler de cela
Ca me dit quelque choses aussi, donc, plus récent que le vieux PLS de Julie, mais je ne me souviens plus où j'ai pu voir ça...
Par contre, dans le Caron, ils suggèrent :
Baisse de l'activité de la dynamo interne (qui se traduit par une période relative longue de stabilité magnétique, précédant la crise KT, mais aussi la crise permienne), puis rééquilibrage, d'où volcanisme intense
(j'ai pas tout lu, désolée si vous en parliez avant...)
cocotruc- Messages : 1031
Date d'inscription : 16/09/2008
Age : 52
Localisation : Marne
Re: agreg externe: la crise KT
précise le nom du volcan qui en est responsable de ce trapp!*
Tu le connais? indice : Ile de la Réunion!
Où tires-tu le fait que l'impact a provoqué une anomalie thermique à l'origine du volcanisme intense? C'est une bonne idée, mais je n'ai jamais entendu parler de cela auh, là j'avoue que je pensais que c'était dans le PLS.... je vais fouiller dans mes docs dimanche! en fait j'ai fait un capes blanc la dessus si j'ai un doc dessus je chercherai la source
et rien à voir avec ce que dit Julie! j'ai vu ça "récemment"
ensuite c'est une hypothèse en fait avec autant de pour que de contre mais ma mémoire fait faut bon, je vaius vraiment chercher lol!!
Re: agreg externe: la crise KT
oui, mais comme j'ai dit, le volcan de la Réunion n'était pas du tout en face du cratère du Chixculub à l'époque.
Alors pourquoi cela aurait poussé un point chaud à apparaitre? à cet endroit?
Alors pourquoi cela aurait poussé un point chaud à apparaitre? à cet endroit?
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg externe: la crise KT
La terre est ronde, il y a pu avoir des modif à l'intérieur (couche D''), qui ont engendré un panche ailleurs....
(pure spéculation de ma part)
(pure spéculation de ma part)
cocotruc- Messages : 1031
Date d'inscription : 16/09/2008
Age : 52
Localisation : Marne
Re: agreg externe: la crise KT
Julie a écrit:oui, mais comme j'ai dit, le volcan de la Réunion n'était pas du tout en face du cratère du Chixculub à l'époque.
Alors pourquoi cela aurait poussé un point chaud à apparaitre? à cet endroit?
cocotruc a écrit:La terre est ronde, il y a pu avoir des modif à l'intérieur (couche D''), qui ont engendré un panche ailleurs....
(pure spéculation de ma part)
justement c'est expliqué dans les sources que j'ai consultées dont je n'ai plus souvenir
et je répète c'est une hypothèse avec des pour et des contre comme toute hypothèse
notre objectif, c'est d'en discuter
et puis l'impact n'est pas forcément "perpendiculaire" et je vois mal un impact avoir un effet de l'autre côté de la planète... mais bon j'en sais pas plus ne fait à ce niveau
Re: agreg externe: la crise KT
C'est moins pire que l'incendie ravageur ou les angiospermes dinosauricides parce que producteurs de morphine.
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum