agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
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agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
Voici une leçon qui me semblait simple pour reprendre en douceur, mais...
Le truc, c'est que je vois très bien comment elles se reproduisent:
la reproduction sexuée avec la fleur, pollen, pollinisation, etc etc!
la multiplication végétative
les intérêts, inconvénients de chacune...
mais je n'arrive pas à trouver un plan, à organiser tout ça...
Si quelqu'un à une petite idée pour débloquer, ce serait génial!
Merci beaucoup!
Le truc, c'est que je vois très bien comment elles se reproduisent:
la reproduction sexuée avec la fleur, pollen, pollinisation, etc etc!
la multiplication végétative
les intérêts, inconvénients de chacune...
mais je n'arrive pas à trouver un plan, à organiser tout ça...
Si quelqu'un à une petite idée pour débloquer, ce serait génial!
Merci beaucoup!
djoul- Messages : 189
Date d'inscription : 22/09/2008
Age : 40
Localisation : Douai
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
J'y réfléchis et je reviens !!
Dernière édition par Cattina le Dim 17 Mai - 16:27, édité 1 fois
Cattina- Messages : 2341
Date d'inscription : 16/09/2008
Age : 40
Localisation : Chez les Ch'tis...
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
en général, quand j'ai mis des idées en vrac au brouillon, ce qui m'aide à trouver un plan pour les organiser, c'est chercher une problématique.
et la phrase conclusion qui "répond" à cette problématique.
et la phrase conclusion qui "répond" à cette problématique.
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
Ben écoute, j'ai réfléchi... Pfff galère.
A part I-RS, II-RA et III-avantages et inconvénients, j'ai rien trouvé, et dans le genre pas terrible, il est champion ce plan... Je vais continuer de chercher, ok ?
A part I-RS, II-RA et III-avantages et inconvénients, j'ai rien trouvé, et dans le genre pas terrible, il est champion ce plan... Je vais continuer de chercher, ok ?
Cattina- Messages : 2341
Date d'inscription : 16/09/2008
Age : 40
Localisation : Chez les Ch'tis...
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
dans ce cas, et dans l'optique d'un problème du genre:" comment les plantes à fleurs, incapables de se déplacer, peuvent-elles se reproduire?", je ferais carrément un plan en 2 parties, en intégrant la partie "avantages et inconvénient" à la fin de chaque. Les reproductions sexuées et asexuées, sont vastes, et 2 parties prendront bien tout le temps de l'oral.
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
Salut Julie,julie mourgue a écrit:dans ce cas, et dans l'optique d'un problème du genre:" comment les plantes à fleurs, incapables de se déplacer, peuvent-elles se reproduire?", je ferais carrément un plan en 2 parties, en intégrant la partie "avantages et inconvénient" à la fin de chaque. Les reproductions sexuées et asexuées, sont vastes, et 2 parties prendront bien tout le temps de l'oral.
Il me semble que c'était mon sujet capes, à un détail prés, que c'était la reproduction sexuée.
Perso, avec mes souvenirs, j'étais partis sur le cycle de développement: parler du gamétophyte, du sporophyte, montrer des grains de pollen, montrer une fleur ( tu auras le Lys je pense)
Pour ton sujet, il est clair qu'il faut faire aussi la reproduction asexuée.
J'y réfléchi...désolé, j'ai cours dans quelques minutes
Bruno
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
marrant cette confusion entre les 2 Julie du forum...
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
c'estvrai ça
j'avais moi même pas fais gaffe!!!
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
en fait on a un esprit très collectif, c'est pour ça!
Julie- Messages : 989
Date d'inscription : 23/09/2008
Age : 47
Localisation : montpellier
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
lol, vive les Julie! les meilleures de toute façon!
Bruno ton idée me parait sympa, introduire dans le cycle les deux types de reproduction. Ce serait chaud à mener, faut réfléchir.
Sinon Catherine, j'avais eu la même idée de plan mais j'ai même pas osé la noter! LOL! (mais c'est vrai pour l'idée)
j'y reviens plus tard.
Bruno ton idée me parait sympa, introduire dans le cycle les deux types de reproduction. Ce serait chaud à mener, faut réfléchir.
Sinon Catherine, j'avais eu la même idée de plan mais j'ai même pas osé la noter! LOL! (mais c'est vrai pour l'idée)
j'y reviens plus tard.
djoul- Messages : 189
Date d'inscription : 22/09/2008
Age : 40
Localisation : Douai
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
J'ai pas encore eu le temps d'y réfléchir sérieusement, mais peut-etre pourrait-on commencer par la RS, pour construire le cycle ( gamétophyte, sporophyte)...et ensuite enchanté sur la RA en placant cette reproduction sur le cycle... ( reproduction asexuée du gamétophyte ou du sporophyte)
mais, ca ne me donne pas le plan...
Je continue d'y réfléchir
Bruno
mais, ca ne me donne pas le plan...
Je continue d'y réfléchir
Bruno
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
Bon, ben finalement, je me suis fait piéger.
j'ai refait le cycle de développement avec gamétophyte, gamétocyste, sporophyte, sporocyste, spores et gamètes et en fait, la reproduction asexuée ne concerne que la phase sporophytique il me semble. ( je pensais que l'on aurait pu séparer la réproduction gamétophytique et sporophytique...mais en fait, c'était une fausse bonne idée )
Bruno
j'ai refait le cycle de développement avec gamétophyte, gamétocyste, sporophyte, sporocyste, spores et gamètes et en fait, la reproduction asexuée ne concerne que la phase sporophytique il me semble. ( je pensais que l'on aurait pu séparer la réproduction gamétophytique et sporophytique...mais en fait, c'était une fausse bonne idée )
Bruno
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
La reproduction des plantes à fleurs
Bon, aprés réflexion voici un peu ce que je ferais. J'ai l'impression que je ne développe pas assez la reproduction sexuée ( notamment pollinisation), mais aprés, c'est un sujet global sur la reproduction, et je ne pense pas qu'on puisse tout développer en 50 minutes ( surtout avec des expériences à l'intérieur)
Bruno
Matériel en autre : un Lys
Les plantes à fleurs correspondent aux angiospermes. Les angiospermes sont un groupe monophylétique, ayant comme caractère dérivé, en autre, l’apparition d’un organe reproducteur particulier, la fleur. Cette fleur est l’une des innovations qui aurait, ( à manipuler avec précaution, Stephen Jay Gould : la dominance de ce groupe pourrait être due au hasard) permis à ce groupe de dominer les coniférophytes.
Pourtant, cette fleur n’est pas le mode de reproduction unique des angiospermes. Il en existe d’autres, que l’on regroupe sous le terme de reproduction asexuée.
Comment ces modes de reproduction sont-ils intégrés dans le cycle de développement des angiospermes ?
I/ Se reproduire avec ses fleurs :
A/ La fleur, des organes visibles à différentes périodes :
Montrer des photos : les angiospermes ne sont pas tout le temps en fleurs. Selon les espèces, la période de floraison est différente. Exemple de la tomate : période floraison autour de juin,juillet (pendant la période estivale). D’autres fleurissent pendant l’hiver ( exemple de l’Anémone des bois). En plus d’une période de floraison plutôt resserrée, les fleurs, si on les étudie, individuellement ont une durée de vie faible (exemple du Trèfle dont les fleurs fanent dès la visite de l’insecte). Expérimentalement, on peut le montrer avec le Lys : si on féconde directement la fleur, quelques jours après, la fleur fane. Si on coupe les étamines, la période de vie de la fleur augmente. Ce phénomène est sous le contrôle hormonal : l’éthylène.
Cette partie montre que la fonction de la fleur est temporaire, et qu’elle fane dés que la fécondation ait lieu. Elle a donc un rôle dans la reproduction.
B/ La fleur, des organes reproducteurs :
Montrer la fleur de Lys : périanthe à rôle de protection, d’attraction, androcée, et gynécée à rôle de reproduction. On retrouve les gamètes mâles (spermie) et femelles (ovule) : c’est donc une fleur hermaphrodite
Utiliser les termes scientifiques : fleur actinomorphe, dialysépale,…
Toutes les fleurs ne se ressemblent pas : fleur zygomorphe (exemple de la fleur de la menthe).
Selon la fleur ( unisexuée, hermaphrodite), on distingue la monoécie ( Noisetier, Chène, Lys), la dioécie ( If), l’andromonoécie, la gynomonoécie, l’androdioécie, la gynomonoécie.
La fleur est portée par un organisme composé de 2n chromosome appelé le sporophyte. Comment la fleur est-elle intégrée dans le cycle de développement, entre gamétophyte et sporophyte ?
C/ Du sporophyte…au sporophyte :
Dans la fleur, on retrouve l’androcée et la gynécée.
Coupe dans l’anthère : on voit le tissu sporogène, le tapis staminal. Dans le tissu sporogène, se forme les microspores. Ici, détailler le développement de la microspore jusqu’au grain de pollen ( = gamétophyte) en passant par le gamétange ( l’anthéridie). En même temps, tracer le début du cycle au tableau
Même chose pour l’ovaire et tracer le tout au tableau.
La fleur regroupe donc, en son sein, la micro et macrosporogenèse, mais aussi le développement des gamétophytes. Elle correspond donc à une génération, plus discrète, comparée au sporophyte.
Cette reproduction nécessite donc la mise en place d’une fleur, couteux en énergie. N’y a-t-il pas d’autres modes de reproduction et comment s’inscrit-ils dans le cycle du développement ?
II/ Se reproduire sans fleurs :
A/ en se fragmentant :
Exemple des plantes aquatiques : élodée (p 246 de roger prat, expérimentation), mais aussi Zostera marina et Zostera noltii. Cette fragmentation assure la formation de nouveaux pieds, et surtout permet facilement de coloniser le milieu. Ce mode de reproduction est peu couteux en énergie, puisqu’aucun organe dédié à la reproduction est nécessaire.
B/ par des organes caulinaires
a- Souterrain
Planter un pied de Pomme de Terre. Quand on le ramasse après, vers mars ( je crois), voir avant même, on peut voir différents tubercules.
Coupe dans un tubercule : on retrouve les faisceaux libéro-ligneux ( en eustèle), et une hypertrophie du parenchyme médullaire et sur la surface des tubercules, on voit des traces foliaires.
La tubérisation résulte d’une accumulation de réserve et d’un grossissement de la partie du stolon. On peut remarquer une activité mitotique importante assurant ainsi la croissance en épaisseur. Cette accumulation d’amidon est du au déchargement du saccharose par le phloème.
On peut aussi parler des bulbilles de l’ail.
b- Aérien
Exemple du fraisier ( p 246 de roger prat)
C/ par des organes racinaires
Coupe dans un tubercule de dahlia ( p 243 de roger prat, expérimentation en biologie et physiologie végétale). On retrouve une eustèle ( donc, on a affaire à un organe racinaire). La tubérisation résulte de racines secondaires. Chaque tubercule donne des bourgeons qui reforment une nouvelle plante.
D/ par des organes foliaires
Exemple des bulbilles des Kalanchoé. ( je n’ai pas d’autres choses !!)
Il me semble aussi que l’on peut avoir une reproduction asexuée directement sur les fleurs, mais là….je ne mettrais pas ma main à couper ( surtout que pour l’exposé, j’en ai besoin !!))
On pourrait remarquer que, quel que soit le niveau étudié, c’est toujours le sporophyte qui se reproduit de manière asexuée. ( le mettre sur le cycle de développement)
Tout cela doit être contrôlé, afin que le cycle de développement tourne correctement et surtout parce que les angiospermes ne sont pas seules, mais doivent intégrer des informations extérieures biotiques et abiotiques.
III/ Avec ou sans fleurs, une reproduction strictement contrôlée
A/ Par l’organisme lui-même
La mise à fleur : exemple du modèle ABCD
Mise à fleur contrôlée par l’âge de l’organisme ( 1 ans, 2 ans,…voir 20 ans pour les chênes. Pour la tomate, on a une floraison qu’à partir du stade 8 à 10 nœuds) : il n’y a pas d’angiospermes qui fleurissent aussitôt après la germination. La mise à fleur nécessitant de l’énergie, on peut comprendre cette contrainte intrinsèque.
Ce contrôle résulte d’une inhibition des gènes inhibiteurs de la floraison par la gibbérelline.
Exemple du contrôle de la reproduction par l’incompatibilité pollinique ( voir HELLER)-
Bilan : ceci permet d’adapter la reproduction à l’état physiologique général de l’organisme.
Pb : l’organisme n’est pas indépendant dans le milieu. Il doit faire face à des actions biotiques et abiotiques.
B/ Par le milieu extérieur abiotique
a- Par la lumière
Exemple de l’action de la photopériode sur la tubérisation.
Si on cultive Solanum tuberosum en jour long ( alternance 16 h jour et 8 h nuit), on n’observe pas de tubérisation. Au contraire, une culture en jour court provoque une telle tubérisation.
Si on n’interrompt la nuit en jour court par un flash de rouge proche, on n’observe plus de tubérisation. Au contraire, un flash de rouge lointain stimule la tubérisation.
Ceci tend à montrer que la tubérisation est sous le contrôle de l’effet phytochrome. Si on réalise un antisens PHYB, on observe des tubercules en condition de jour long. (on peut aussi réaliser des expériences de greffe : partie aérienne sauvage, partie souterraine antisens PHYB
Les phytochromes B inhibent la tubérisation, phytochrome activée dans les surfaces aériennes. Le rapport acide abscissique/Gibbérellines. Si ABA augmente et si le taux de gibbérellines diminue, la tubérisation est favorisée
On a le même principe pour l’induction florale
b- Par la température
= vernalisation ( il y a une expérience sur le blé il me semble dans le HELLER)
Exemple des brassicacées
C/ Par le milieu extérieur biotique
La pollinisation, étape essentielle, est souvent réalisée par des animaux : cheroptérogamie, ornithogamie, entomogamie.
Ex de la chéroptérogamie : l’ouverture des fleurs se fait la nuit, contrairement à la plupart des fleurs. Ceci résulte des mœurs des chauves souris qui ne sortent que le soir
Exemple de l’entomogamie : les fleurs apparaissent que durant la période active des insectes. Il y a donc un calage entre le développement de l’angiosperme et le développement de l’insecte. On peut même observer des écotypes suivant la région étudiée et les insectes présents ( il me semble qu’il y a quelque chose dans le HENRY)
Notion de coévolution : exemple de Ophrys et les Hyménoptères
D/ Une reproduction sexuée et asexuée séquencée et contrôlée :
But de cette partie : montrer que la reproduction asexuée n’intervient pas n’importe comment et qu’il y a une séquence préprogrammée : exemple des pommes de terre. On a la floraison, puis après la tubérisation. La reproduction asexuée a aussi souvent une fonction de résistance.
Même chose pour l’ail.
Bilan : la reproduction sexuée et asexuée est étroitement contrôlée et séquencée.
Rajouter les principales informations sur le cycle de développement, que l’on pourrait rajouter pendant l’exposé.
CONCLUSION :
Des différentes stratégies de reproduction, même si la reproduction sexuée est celle la plus visible. Tous ces modes sont étroitement controlés les uns par rapport aux autres, mais aussi par rapport à l’environnement extérieur. La reproduction sexuée peut parfois résulter d’une interaction de longue durée ( = coévolution). Actuellement, les angiospermes dominent mais jusqu’à quand ?
Bon, aprés réflexion voici un peu ce que je ferais. J'ai l'impression que je ne développe pas assez la reproduction sexuée ( notamment pollinisation), mais aprés, c'est un sujet global sur la reproduction, et je ne pense pas qu'on puisse tout développer en 50 minutes ( surtout avec des expériences à l'intérieur)
Bruno
Matériel en autre : un Lys
Les plantes à fleurs correspondent aux angiospermes. Les angiospermes sont un groupe monophylétique, ayant comme caractère dérivé, en autre, l’apparition d’un organe reproducteur particulier, la fleur. Cette fleur est l’une des innovations qui aurait, ( à manipuler avec précaution, Stephen Jay Gould : la dominance de ce groupe pourrait être due au hasard) permis à ce groupe de dominer les coniférophytes.
Pourtant, cette fleur n’est pas le mode de reproduction unique des angiospermes. Il en existe d’autres, que l’on regroupe sous le terme de reproduction asexuée.
Comment ces modes de reproduction sont-ils intégrés dans le cycle de développement des angiospermes ?
I/ Se reproduire avec ses fleurs :
A/ La fleur, des organes visibles à différentes périodes :
Montrer des photos : les angiospermes ne sont pas tout le temps en fleurs. Selon les espèces, la période de floraison est différente. Exemple de la tomate : période floraison autour de juin,juillet (pendant la période estivale). D’autres fleurissent pendant l’hiver ( exemple de l’Anémone des bois). En plus d’une période de floraison plutôt resserrée, les fleurs, si on les étudie, individuellement ont une durée de vie faible (exemple du Trèfle dont les fleurs fanent dès la visite de l’insecte). Expérimentalement, on peut le montrer avec le Lys : si on féconde directement la fleur, quelques jours après, la fleur fane. Si on coupe les étamines, la période de vie de la fleur augmente. Ce phénomène est sous le contrôle hormonal : l’éthylène.
Cette partie montre que la fonction de la fleur est temporaire, et qu’elle fane dés que la fécondation ait lieu. Elle a donc un rôle dans la reproduction.
B/ La fleur, des organes reproducteurs :
Montrer la fleur de Lys : périanthe à rôle de protection, d’attraction, androcée, et gynécée à rôle de reproduction. On retrouve les gamètes mâles (spermie) et femelles (ovule) : c’est donc une fleur hermaphrodite
Utiliser les termes scientifiques : fleur actinomorphe, dialysépale,…
Toutes les fleurs ne se ressemblent pas : fleur zygomorphe (exemple de la fleur de la menthe).
Selon la fleur ( unisexuée, hermaphrodite), on distingue la monoécie ( Noisetier, Chène, Lys), la dioécie ( If), l’andromonoécie, la gynomonoécie, l’androdioécie, la gynomonoécie.
La fleur est portée par un organisme composé de 2n chromosome appelé le sporophyte. Comment la fleur est-elle intégrée dans le cycle de développement, entre gamétophyte et sporophyte ?
C/ Du sporophyte…au sporophyte :
Dans la fleur, on retrouve l’androcée et la gynécée.
Coupe dans l’anthère : on voit le tissu sporogène, le tapis staminal. Dans le tissu sporogène, se forme les microspores. Ici, détailler le développement de la microspore jusqu’au grain de pollen ( = gamétophyte) en passant par le gamétange ( l’anthéridie). En même temps, tracer le début du cycle au tableau
Même chose pour l’ovaire et tracer le tout au tableau.
La fleur regroupe donc, en son sein, la micro et macrosporogenèse, mais aussi le développement des gamétophytes. Elle correspond donc à une génération, plus discrète, comparée au sporophyte.
Cette reproduction nécessite donc la mise en place d’une fleur, couteux en énergie. N’y a-t-il pas d’autres modes de reproduction et comment s’inscrit-ils dans le cycle du développement ?
II/ Se reproduire sans fleurs :
A/ en se fragmentant :
Exemple des plantes aquatiques : élodée (p 246 de roger prat, expérimentation), mais aussi Zostera marina et Zostera noltii. Cette fragmentation assure la formation de nouveaux pieds, et surtout permet facilement de coloniser le milieu. Ce mode de reproduction est peu couteux en énergie, puisqu’aucun organe dédié à la reproduction est nécessaire.
B/ par des organes caulinaires
a- Souterrain
Planter un pied de Pomme de Terre. Quand on le ramasse après, vers mars ( je crois), voir avant même, on peut voir différents tubercules.
Coupe dans un tubercule : on retrouve les faisceaux libéro-ligneux ( en eustèle), et une hypertrophie du parenchyme médullaire et sur la surface des tubercules, on voit des traces foliaires.
La tubérisation résulte d’une accumulation de réserve et d’un grossissement de la partie du stolon. On peut remarquer une activité mitotique importante assurant ainsi la croissance en épaisseur. Cette accumulation d’amidon est du au déchargement du saccharose par le phloème.
On peut aussi parler des bulbilles de l’ail.
b- Aérien
Exemple du fraisier ( p 246 de roger prat)
C/ par des organes racinaires
Coupe dans un tubercule de dahlia ( p 243 de roger prat, expérimentation en biologie et physiologie végétale). On retrouve une eustèle ( donc, on a affaire à un organe racinaire). La tubérisation résulte de racines secondaires. Chaque tubercule donne des bourgeons qui reforment une nouvelle plante.
D/ par des organes foliaires
Exemple des bulbilles des Kalanchoé. ( je n’ai pas d’autres choses !!)
Il me semble aussi que l’on peut avoir une reproduction asexuée directement sur les fleurs, mais là….je ne mettrais pas ma main à couper ( surtout que pour l’exposé, j’en ai besoin !!))
On pourrait remarquer que, quel que soit le niveau étudié, c’est toujours le sporophyte qui se reproduit de manière asexuée. ( le mettre sur le cycle de développement)
Tout cela doit être contrôlé, afin que le cycle de développement tourne correctement et surtout parce que les angiospermes ne sont pas seules, mais doivent intégrer des informations extérieures biotiques et abiotiques.
III/ Avec ou sans fleurs, une reproduction strictement contrôlée
A/ Par l’organisme lui-même
La mise à fleur : exemple du modèle ABCD
Mise à fleur contrôlée par l’âge de l’organisme ( 1 ans, 2 ans,…voir 20 ans pour les chênes. Pour la tomate, on a une floraison qu’à partir du stade 8 à 10 nœuds) : il n’y a pas d’angiospermes qui fleurissent aussitôt après la germination. La mise à fleur nécessitant de l’énergie, on peut comprendre cette contrainte intrinsèque.
Ce contrôle résulte d’une inhibition des gènes inhibiteurs de la floraison par la gibbérelline.
Exemple du contrôle de la reproduction par l’incompatibilité pollinique ( voir HELLER)-
Bilan : ceci permet d’adapter la reproduction à l’état physiologique général de l’organisme.
Pb : l’organisme n’est pas indépendant dans le milieu. Il doit faire face à des actions biotiques et abiotiques.
B/ Par le milieu extérieur abiotique
a- Par la lumière
Exemple de l’action de la photopériode sur la tubérisation.
Si on cultive Solanum tuberosum en jour long ( alternance 16 h jour et 8 h nuit), on n’observe pas de tubérisation. Au contraire, une culture en jour court provoque une telle tubérisation.
Si on n’interrompt la nuit en jour court par un flash de rouge proche, on n’observe plus de tubérisation. Au contraire, un flash de rouge lointain stimule la tubérisation.
Ceci tend à montrer que la tubérisation est sous le contrôle de l’effet phytochrome. Si on réalise un antisens PHYB, on observe des tubercules en condition de jour long. (on peut aussi réaliser des expériences de greffe : partie aérienne sauvage, partie souterraine antisens PHYB
Les phytochromes B inhibent la tubérisation, phytochrome activée dans les surfaces aériennes. Le rapport acide abscissique/Gibbérellines. Si ABA augmente et si le taux de gibbérellines diminue, la tubérisation est favorisée
On a le même principe pour l’induction florale
b- Par la température
= vernalisation ( il y a une expérience sur le blé il me semble dans le HELLER)
Exemple des brassicacées
C/ Par le milieu extérieur biotique
La pollinisation, étape essentielle, est souvent réalisée par des animaux : cheroptérogamie, ornithogamie, entomogamie.
Ex de la chéroptérogamie : l’ouverture des fleurs se fait la nuit, contrairement à la plupart des fleurs. Ceci résulte des mœurs des chauves souris qui ne sortent que le soir
Exemple de l’entomogamie : les fleurs apparaissent que durant la période active des insectes. Il y a donc un calage entre le développement de l’angiosperme et le développement de l’insecte. On peut même observer des écotypes suivant la région étudiée et les insectes présents ( il me semble qu’il y a quelque chose dans le HENRY)
Notion de coévolution : exemple de Ophrys et les Hyménoptères
D/ Une reproduction sexuée et asexuée séquencée et contrôlée :
But de cette partie : montrer que la reproduction asexuée n’intervient pas n’importe comment et qu’il y a une séquence préprogrammée : exemple des pommes de terre. On a la floraison, puis après la tubérisation. La reproduction asexuée a aussi souvent une fonction de résistance.
Même chose pour l’ail.
Bilan : la reproduction sexuée et asexuée est étroitement contrôlée et séquencée.
Rajouter les principales informations sur le cycle de développement, que l’on pourrait rajouter pendant l’exposé.
CONCLUSION :
Des différentes stratégies de reproduction, même si la reproduction sexuée est celle la plus visible. Tous ces modes sont étroitement controlés les uns par rapport aux autres, mais aussi par rapport à l’environnement extérieur. La reproduction sexuée peut parfois résulter d’une interaction de longue durée ( = coévolution). Actuellement, les angiospermes dominent mais jusqu’à quand ?
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
j'ai fait une lecture rapide, j'aime bien ce plan. On retombe un peu sur le I.sexuée II. asexuée, mais c'est "maquillé" alors je trouve que c'est mieux.
Par contre, je pense qu'il faudrait plus insister sur les avantages/inconvénients de chaque type de repro, faire une comparaison. Dans le III, ou en intégrant dans le I et dans le II...
Je vais réfléchir (je sais, j'arrête pas de le dire, mais je n'arrive à trouver le temps de m'y mettre sérieusement! pff)
Par contre, je pense qu'il faudrait plus insister sur les avantages/inconvénients de chaque type de repro, faire une comparaison. Dans le III, ou en intégrant dans le I et dans le II...
Je vais réfléchir (je sais, j'arrête pas de le dire, mais je n'arrive à trouver le temps de m'y mettre sérieusement! pff)
djoul- Messages : 189
Date d'inscription : 22/09/2008
Age : 40
Localisation : Douai
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
Re!
Bon finalement j'ai pris le temps de regarder dans le détail...
J'ai essayé d'intégrer les avantages/inconvénients dans le développement.
Mes remarques sont en couleur.
La reproduction des plantes à fleurs
Matériel en autre : un Lys
Les plantes à fleurs correspondent aux angiospermes. Les angiospermes sont un groupe monophylétique, ayant comme caractère dérivé, en autre, l’apparition d’un organe reproducteur particulier, la fleur. Cette fleur est l’une des innovations qui aurait, ( à manipuler avec précaution, Stephen Jay Gould : la dominance de ce groupe pourrait être due au hasard) permis à ce groupe de dominer les coniférophytes.
Pourtant, cette fleur n’est pas le mode de reproduction unique des angiospermes. Il en existe d’autres, que l’on regroupe sous le terme de reproduction asexuée.
Comment ces modes de reproduction sont-ils intégrés dans le cycle de développement des angiospermes ? je suis d"accord avec ce problème
I/ Se reproduire avec ses fleurs : j'aime bien ce titre, alors RAS
A/ La fleur, des organes visibles à différentes périodes :
Montrer des photos : les angiospermes ne sont pas tout le temps en fleurs. Selon les espèces, la période de floraison est différente. Exemple de la tomate : période floraison autour de juin,juillet (pendant la période estivale). D’autres fleurissent pendant l’hiver ( exemple de l’Anémone des bois). En plus d’une période de floraison plutôt resserrée, les fleurs, si on les étudie, individuellement ont une durée de vie faible (exemple du Trèfle dont les fleurs fanent dès la visite de l’insecte). Expérimentalement, on peut le montrer avec le Lys : si on féconde directement la fleur, quelques jours après, la fleur fane. Si on coupe les étamines, la période de vie de la fleur augmente. Ce phénomène est sous le contrôle hormonal : l’éthylène.
Cette partie montre que la fonction de la fleur est temporaire, et qu’elle fane dés que la fécondation ait lieu. Elle a donc un rôle dans la reproduction.
B/ La fleur, des organes reproducteurs :
Montrer la fleur de Lys : périanthe à rôle de protection, d’attraction, androcée, et gynécée à rôle de reproduction. On retrouve les gamètes mâles (spermie) et femelles (ovule) : c’est donc une fleur hermaphrodite
Utiliser les termes scientifiques : fleur actinomorphe, dialysépale,…
Toutes les fleurs ne se ressemblent pas : fleur zygomorphe (exemple de la fleur de la menthe).
Selon la fleur ( unisexuée, hermaphrodite), on distingue la monoécie ( Noisetier, Chène, Lys), la dioécie ( If), l’andromonoécie, la gynomonoécie, l’androdioécie, la gynomonoécie.
Ici j'ai quand même peur de tomber dans un catalogue... mais il faut bien montrer ces différents types de fleurs. Peut être faire une sépartion du style
1. des organes reproducteurs regroupés.
sur la fleur: hermaphrodisme
sur la plante: monoïque
2. des organes reproducteurs séparés.
dioïques
La fleur est portée par un organisme composé de 2n chromosome appelé le sporophyte. Comment la fleur est-elle intégrée dans le cycle de développement, entre gamétophyte et sporophyte ? ok
C/ Du sporophyte…au sporophyte :
Dans la fleur, on retrouve l’androcée et la gynécée.
Coupe dans l’anthère : on voit le tissu sporogène, le tapis staminal. Dans le tissu sporogène, se forme les microspores. Ici, détailler le développement de la microspore jusqu’au grain de pollen ( = gamétophyte) en passant par le gamétange ( l’anthéridie). En même temps,
Insister sur la méiose pour montrer qu’il existe un brassage.
tracer le début du cycle au tableau
Même chose pour l’ovaire et tracer le tout au tableau.
La fleur regroupe donc, en son sein, la micro et macrosporogenèse, mais aussi le développement des gamétophytes. Elle correspond donc à une génération, plus discrète, comparée au sporophyte.
Parler de la fécondation : rencontre des gamètes au hasard => nouveau brassage.
Probabilité de réussite de la fécondation est réduite, développement de stratégies de pollinisation qui augmentent les « chances de réussite »
Donc reproduction sexuée = mode de repro, long, coûteux en énergie mais qui favorise le brassage, cad hétérozygotie, source d’adaptation… aussi dissémination sur « longues » distances.
Cette reproduction nécessite donc la mise en place d’une fleur, couteux en énergie. N’y a-t-il pas d’autres modes de reproduction et comment s’inscrit-ils dans le cycle du développement ?
II/ Se reproduire sans fleurs :
Ici, je pensais diviser la partie autrement (enfin, c'est du détail!)
A.En se fragmentant.
B.Avec des organes spécialisés.
1.Des organes souterrains.
Bulbes, bulbilles, tubercules, rhizomes.
2.Des organes aériens
Stolons, drageons ? (je ne me souviens plus trop bien de ce que c'est... mais je sais que ça existe! lol)
En conclusion : insister sur le fait que pas de brassage ce qui favorise homozygotie ; inconvénient = diminue capacité d’adaptation
Par contre demande moins d’énergie que repro sexuée, et proba réussite plus élevée. Colonisation rapide du milieu.
A/ en se fragmentant :
Exemple des plantes aquatiques : élodée (p 246 de roger prat, expérimentation), mais aussi Zostera marina et Zostera noltii. Cette fragmentation assure la formation de nouveaux pieds, et surtout permet facilement de coloniser le milieu. Ce mode de reproduction est peu couteux en énergie, puisqu’aucun organe dédié à la reproduction est nécessaire.
B/ par des organes caulinaires
a- Souterrain
Planter un pied de Pomme de Terre. Quand on le ramasse après, vers mars ( je crois), voir avant même, on peut voir différents tubercules.
Coupe dans un tubercule : on retrouve les faisceaux libéro-ligneux ( en eustèle), et une hypertrophie du parenchyme médullaire et sur la surface des tubercules, on voit des traces foliaires.
La tubérisation résulte d’une accumulation de réserve et d’un grossissement de la partie du stolon. On peut remarquer une activité mitotique importante assurant ainsi la croissance en épaisseur. Cette accumulation d’amidon est du au déchargement du saccharose par le phloème.
On peut aussi parler des bulbilles de l’ail.
b- Aérien
Exemple du fraisier ( p 246 de roger prat)
C/ par des organes racinaires
Coupe dans un tubercule de dahlia ( p 243 de roger prat, expérimentation en biologie et physiologie végétale). On retrouve une eustèle ( donc, on a affaire à un organe racinaire). La tubérisation résulte de racines secondaires. Chaque tubercule donne des bourgeons qui reforment une nouvelle plante.
D/ par des organes foliaires
Exemple des bulbilles des Kalanchoé. ( je n’ai pas d’autres choses !!)
Il me semble aussi que l’on peut avoir une reproduction asexuée directement sur les fleurs, mais là….je ne mettrais pas ma main à couper ( surtout que pour l’exposé, j’en ai besoin !!))
On pourrait remarquer que, quel que soit le niveau étudié, c’est toujours le sporophyte qui se reproduit de manière asexuée. ( le mettre sur le cycle de développement) ok aussi
Tout cela doit être contrôlé, afin que le cycle de développement tourne correctement et surtout parce que les angiospermes ne sont pas seules, mais doivent intégrer des informations extérieures biotiques et abiotiques. je n'avais pas penser à faire une partie sur le contrôle, mais je pense qu'elle est importante...
III/ Avec ou sans fleurs, une reproduction strictement contrôlée
A/ Par l’organisme lui-même
La mise à fleur : exemple du modèle ABCD
Mise à fleur contrôlée par l’âge de l’organisme ( 1 ans, 2 ans,…voir 20 ans pour les chênes. Pour la tomate, on a une floraison qu’à partir du stade 8 à 10 nœuds) : il n’y a pas d’angiospermes qui fleurissent aussitôt après la germination. La mise à fleur nécessitant de l’énergie, on peut comprendre cette contrainte intrinsèque.
Ce contrôle résulte d’une inhibition des gènes inhibiteurs de la floraison par la gibbérelline.
Exemple du contrôle de la reproduction par l’incompatibilité pollinique ( voir HELLER)-
Bilan : ceci permet d’adapter la reproduction à l’état physiologique général de l’organisme.
Pb : l’organisme n’est pas indépendant dans le milieu. Il doit faire face à des actions biotiques et abiotiques.
B/ Par le milieu extérieur abiotique
a- Par la lumière
Exemple de l’action de la photopériode sur la tubérisation.
Si on cultive Solanum tuberosum en jour long ( alternance 16 h jour et 8 h nuit), on n’observe pas de tubérisation. Au contraire, une culture en jour court provoque une telle tubérisation.
Si on n’interrompt la nuit en jour court par un flash de rouge proche, on n’observe plus de tubérisation. Au contraire, un flash de rouge lointain stimule la tubérisation.
Ceci tend à montrer que la tubérisation est sous le contrôle de l’effet phytochrome. Si on réalise un antisens PHYB, on observe des tubercules en condition de jour long. (on peut aussi réaliser des expériences de greffe : partie aérienne sauvage, partie souterraine antisens PHYB
Les phytochromes B inhibent la tubérisation, phytochrome activée dans les surfaces aériennes. Le rapport acide abscissique/Gibbérellines. Si ABA augmente et si le taux de gibbérellines diminue, la tubérisation est favorisée
On a le même principe pour l’induction florale
b- Par la température
= vernalisation ( il y a une expérience sur le blé il me semble dans le HELLER)
Exemple des brassicacées
C/ Par le milieu extérieur biotique
La pollinisation, étape essentielle, est souvent réalisée par des animaux : cheroptérogamie, ornithogamie, entomogamie.
Ex de la chéroptérogamie : l’ouverture des fleurs se fait la nuit, contrairement à la plupart des fleurs. Ceci résulte des mœurs des chauves souris qui ne sortent que le soir
Exemple de l’entomogamie : les fleurs apparaissent que durant la période active des insectes. Il y a donc un calage entre le développement de l’angiosperme et le développement de l’insecte. On peut même observer des écotypes suivant la région étudiée et les insectes présents ( il me semble qu’il y a quelque chose dans le HENRY)
Notion de coévolution : exemple de Ophrys et les Hyménoptères
D/ Une reproduction sexuée et asexuée séquencée et contrôlée :
But de cette partie : montrer que la reproduction asexuée n’intervient pas n’importe comment et qu’il y a une séquence préprogrammée : exemple des pommes de terre. On a la floraison, puis après la tubérisation. La reproduction asexuée a aussi souvent une fonction de résistance.
Même chose pour l’ail.
Bilan : la reproduction sexuée et asexuée est étroitement contrôlée et séquencée.
Rajouter les principales informations sur le cycle de développement, que l’on pourrait rajouter pendant l’exposé.
CONCLUSION :
Des différentes stratégies de reproduction, même si la reproduction sexuée est celle la plus visible. Tous ces modes sont étroitement controlés les uns par rapport aux autres, mais aussi par rapport à l’environnement extérieur. La reproduction sexuée peut parfois résulter d’une interaction de longue durée ( = coévolution). Actuellement, les angiospermes dominent mais jusqu’à quand ?
Voilà...
Alors? qu'en pensez-vous?
Bon finalement j'ai pris le temps de regarder dans le détail...
J'ai essayé d'intégrer les avantages/inconvénients dans le développement.
Mes remarques sont en couleur.
La reproduction des plantes à fleurs
Matériel en autre : un Lys
Les plantes à fleurs correspondent aux angiospermes. Les angiospermes sont un groupe monophylétique, ayant comme caractère dérivé, en autre, l’apparition d’un organe reproducteur particulier, la fleur. Cette fleur est l’une des innovations qui aurait, ( à manipuler avec précaution, Stephen Jay Gould : la dominance de ce groupe pourrait être due au hasard) permis à ce groupe de dominer les coniférophytes.
Pourtant, cette fleur n’est pas le mode de reproduction unique des angiospermes. Il en existe d’autres, que l’on regroupe sous le terme de reproduction asexuée.
Comment ces modes de reproduction sont-ils intégrés dans le cycle de développement des angiospermes ? je suis d"accord avec ce problème
I/ Se reproduire avec ses fleurs : j'aime bien ce titre, alors RAS
A/ La fleur, des organes visibles à différentes périodes :
Montrer des photos : les angiospermes ne sont pas tout le temps en fleurs. Selon les espèces, la période de floraison est différente. Exemple de la tomate : période floraison autour de juin,juillet (pendant la période estivale). D’autres fleurissent pendant l’hiver ( exemple de l’Anémone des bois). En plus d’une période de floraison plutôt resserrée, les fleurs, si on les étudie, individuellement ont une durée de vie faible (exemple du Trèfle dont les fleurs fanent dès la visite de l’insecte). Expérimentalement, on peut le montrer avec le Lys : si on féconde directement la fleur, quelques jours après, la fleur fane. Si on coupe les étamines, la période de vie de la fleur augmente. Ce phénomène est sous le contrôle hormonal : l’éthylène.
Cette partie montre que la fonction de la fleur est temporaire, et qu’elle fane dés que la fécondation ait lieu. Elle a donc un rôle dans la reproduction.
B/ La fleur, des organes reproducteurs :
Montrer la fleur de Lys : périanthe à rôle de protection, d’attraction, androcée, et gynécée à rôle de reproduction. On retrouve les gamètes mâles (spermie) et femelles (ovule) : c’est donc une fleur hermaphrodite
Utiliser les termes scientifiques : fleur actinomorphe, dialysépale,…
Toutes les fleurs ne se ressemblent pas : fleur zygomorphe (exemple de la fleur de la menthe).
Selon la fleur ( unisexuée, hermaphrodite), on distingue la monoécie ( Noisetier, Chène, Lys), la dioécie ( If), l’andromonoécie, la gynomonoécie, l’androdioécie, la gynomonoécie.
Ici j'ai quand même peur de tomber dans un catalogue... mais il faut bien montrer ces différents types de fleurs. Peut être faire une sépartion du style
1. des organes reproducteurs regroupés.
sur la fleur: hermaphrodisme
sur la plante: monoïque
2. des organes reproducteurs séparés.
dioïques
La fleur est portée par un organisme composé de 2n chromosome appelé le sporophyte. Comment la fleur est-elle intégrée dans le cycle de développement, entre gamétophyte et sporophyte ? ok
C/ Du sporophyte…au sporophyte :
Dans la fleur, on retrouve l’androcée et la gynécée.
Coupe dans l’anthère : on voit le tissu sporogène, le tapis staminal. Dans le tissu sporogène, se forme les microspores. Ici, détailler le développement de la microspore jusqu’au grain de pollen ( = gamétophyte) en passant par le gamétange ( l’anthéridie). En même temps,
Insister sur la méiose pour montrer qu’il existe un brassage.
tracer le début du cycle au tableau
Même chose pour l’ovaire et tracer le tout au tableau.
La fleur regroupe donc, en son sein, la micro et macrosporogenèse, mais aussi le développement des gamétophytes. Elle correspond donc à une génération, plus discrète, comparée au sporophyte.
Parler de la fécondation : rencontre des gamètes au hasard => nouveau brassage.
Probabilité de réussite de la fécondation est réduite, développement de stratégies de pollinisation qui augmentent les « chances de réussite »
Donc reproduction sexuée = mode de repro, long, coûteux en énergie mais qui favorise le brassage, cad hétérozygotie, source d’adaptation… aussi dissémination sur « longues » distances.
Cette reproduction nécessite donc la mise en place d’une fleur, couteux en énergie. N’y a-t-il pas d’autres modes de reproduction et comment s’inscrit-ils dans le cycle du développement ?
II/ Se reproduire sans fleurs :
Ici, je pensais diviser la partie autrement (enfin, c'est du détail!)
A.En se fragmentant.
B.Avec des organes spécialisés.
1.Des organes souterrains.
Bulbes, bulbilles, tubercules, rhizomes.
2.Des organes aériens
Stolons, drageons ? (je ne me souviens plus trop bien de ce que c'est... mais je sais que ça existe! lol)
En conclusion : insister sur le fait que pas de brassage ce qui favorise homozygotie ; inconvénient = diminue capacité d’adaptation
Par contre demande moins d’énergie que repro sexuée, et proba réussite plus élevée. Colonisation rapide du milieu.
A/ en se fragmentant :
Exemple des plantes aquatiques : élodée (p 246 de roger prat, expérimentation), mais aussi Zostera marina et Zostera noltii. Cette fragmentation assure la formation de nouveaux pieds, et surtout permet facilement de coloniser le milieu. Ce mode de reproduction est peu couteux en énergie, puisqu’aucun organe dédié à la reproduction est nécessaire.
B/ par des organes caulinaires
a- Souterrain
Planter un pied de Pomme de Terre. Quand on le ramasse après, vers mars ( je crois), voir avant même, on peut voir différents tubercules.
Coupe dans un tubercule : on retrouve les faisceaux libéro-ligneux ( en eustèle), et une hypertrophie du parenchyme médullaire et sur la surface des tubercules, on voit des traces foliaires.
La tubérisation résulte d’une accumulation de réserve et d’un grossissement de la partie du stolon. On peut remarquer une activité mitotique importante assurant ainsi la croissance en épaisseur. Cette accumulation d’amidon est du au déchargement du saccharose par le phloème.
On peut aussi parler des bulbilles de l’ail.
b- Aérien
Exemple du fraisier ( p 246 de roger prat)
C/ par des organes racinaires
Coupe dans un tubercule de dahlia ( p 243 de roger prat, expérimentation en biologie et physiologie végétale). On retrouve une eustèle ( donc, on a affaire à un organe racinaire). La tubérisation résulte de racines secondaires. Chaque tubercule donne des bourgeons qui reforment une nouvelle plante.
D/ par des organes foliaires
Exemple des bulbilles des Kalanchoé. ( je n’ai pas d’autres choses !!)
Il me semble aussi que l’on peut avoir une reproduction asexuée directement sur les fleurs, mais là….je ne mettrais pas ma main à couper ( surtout que pour l’exposé, j’en ai besoin !!))
On pourrait remarquer que, quel que soit le niveau étudié, c’est toujours le sporophyte qui se reproduit de manière asexuée. ( le mettre sur le cycle de développement) ok aussi
Tout cela doit être contrôlé, afin que le cycle de développement tourne correctement et surtout parce que les angiospermes ne sont pas seules, mais doivent intégrer des informations extérieures biotiques et abiotiques. je n'avais pas penser à faire une partie sur le contrôle, mais je pense qu'elle est importante...
III/ Avec ou sans fleurs, une reproduction strictement contrôlée
A/ Par l’organisme lui-même
La mise à fleur : exemple du modèle ABCD
Mise à fleur contrôlée par l’âge de l’organisme ( 1 ans, 2 ans,…voir 20 ans pour les chênes. Pour la tomate, on a une floraison qu’à partir du stade 8 à 10 nœuds) : il n’y a pas d’angiospermes qui fleurissent aussitôt après la germination. La mise à fleur nécessitant de l’énergie, on peut comprendre cette contrainte intrinsèque.
Ce contrôle résulte d’une inhibition des gènes inhibiteurs de la floraison par la gibbérelline.
Exemple du contrôle de la reproduction par l’incompatibilité pollinique ( voir HELLER)-
Bilan : ceci permet d’adapter la reproduction à l’état physiologique général de l’organisme.
Pb : l’organisme n’est pas indépendant dans le milieu. Il doit faire face à des actions biotiques et abiotiques.
B/ Par le milieu extérieur abiotique
a- Par la lumière
Exemple de l’action de la photopériode sur la tubérisation.
Si on cultive Solanum tuberosum en jour long ( alternance 16 h jour et 8 h nuit), on n’observe pas de tubérisation. Au contraire, une culture en jour court provoque une telle tubérisation.
Si on n’interrompt la nuit en jour court par un flash de rouge proche, on n’observe plus de tubérisation. Au contraire, un flash de rouge lointain stimule la tubérisation.
Ceci tend à montrer que la tubérisation est sous le contrôle de l’effet phytochrome. Si on réalise un antisens PHYB, on observe des tubercules en condition de jour long. (on peut aussi réaliser des expériences de greffe : partie aérienne sauvage, partie souterraine antisens PHYB
Les phytochromes B inhibent la tubérisation, phytochrome activée dans les surfaces aériennes. Le rapport acide abscissique/Gibbérellines. Si ABA augmente et si le taux de gibbérellines diminue, la tubérisation est favorisée
On a le même principe pour l’induction florale
b- Par la température
= vernalisation ( il y a une expérience sur le blé il me semble dans le HELLER)
Exemple des brassicacées
C/ Par le milieu extérieur biotique
La pollinisation, étape essentielle, est souvent réalisée par des animaux : cheroptérogamie, ornithogamie, entomogamie.
Ex de la chéroptérogamie : l’ouverture des fleurs se fait la nuit, contrairement à la plupart des fleurs. Ceci résulte des mœurs des chauves souris qui ne sortent que le soir
Exemple de l’entomogamie : les fleurs apparaissent que durant la période active des insectes. Il y a donc un calage entre le développement de l’angiosperme et le développement de l’insecte. On peut même observer des écotypes suivant la région étudiée et les insectes présents ( il me semble qu’il y a quelque chose dans le HENRY)
Notion de coévolution : exemple de Ophrys et les Hyménoptères
D/ Une reproduction sexuée et asexuée séquencée et contrôlée :
But de cette partie : montrer que la reproduction asexuée n’intervient pas n’importe comment et qu’il y a une séquence préprogrammée : exemple des pommes de terre. On a la floraison, puis après la tubérisation. La reproduction asexuée a aussi souvent une fonction de résistance.
Même chose pour l’ail.
Bilan : la reproduction sexuée et asexuée est étroitement contrôlée et séquencée.
Rajouter les principales informations sur le cycle de développement, que l’on pourrait rajouter pendant l’exposé.
CONCLUSION :
Des différentes stratégies de reproduction, même si la reproduction sexuée est celle la plus visible. Tous ces modes sont étroitement controlés les uns par rapport aux autres, mais aussi par rapport à l’environnement extérieur. La reproduction sexuée peut parfois résulter d’une interaction de longue durée ( = coévolution). Actuellement, les angiospermes dominent mais jusqu’à quand ?
Voilà...
Alors? qu'en pensez-vous?
djoul- Messages : 189
Date d'inscription : 22/09/2008
Age : 40
Localisation : Douai
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
OK avec ce que tu dis... Pas le temps d'en dire plus today, je chercherai sérieusement si on peut faire autrement la semaine prochaine, ok ?djoul a écrit:j'ai fait une lecture rapide, j'aime bien ce plan. On retombe un peu sur le I.sexuée II. asexuée, mais c'est "maquillé" alors je trouve que c'est mieux.
Par contre, je pense qu'il faudrait plus insister sur les avantages/inconvénients de chaque type de repro, faire une comparaison. Dans le III, ou en intégrant dans le I et dans le II...
Courage !!!
Cattina- Messages : 2341
Date d'inscription : 16/09/2008
Age : 40
Localisation : Chez les Ch'tis...
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
en relisant Julie ton plan, yes, cela me plains bien....aprés, je pense que l'on tiens largement 50 minutes avec ceci
Bruno
Bruno
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
oh oui, je pense aussi!
allé, hop hop, on dit que c'est validé? une petite croix devant dans la liste?...
allé, hop hop, on dit que c'est validé? une petite croix devant dans la liste?...
djoul- Messages : 189
Date d'inscription : 22/09/2008
Age : 40
Localisation : Douai
Re: agreg ext - optionB: La reproduction des plantes à fleurs
djoul a écrit:oh oui, je pense aussi!
allé, hop hop, on dit que c'est validé? une petite croix devant dans la liste?...
yes, si tout le monde est d'ac !!
brubru007- Messages : 100
Date d'inscription : 14/05/2009
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