Les différents types de métamorphismes et...

Comme toujours, un plan que j'ai essayé de détailler, mais aprés coup, je me demande s'il est logique. Donc, j'ai réduit à le détailler vers la fin pour ne pas perdre de temps si c'est faux.

Je ne sais pas trop où chercher, et je retombe habituellement sur le problème des granites ( comme flo)...Le granite de Flamanville est tardi orogénique, mais est-ce lié à la rupture du slab ? ( je sais que notre bruno national nous en avait parlé, mais je ne suis plus si Flamanville était dedans !!)

Merci,

Bruno

LES DIFFERENTS TYPES DE METAMORPHISME ET LEUR SIGNIFICATION GEODYNAMIQUE A PARTIR DE LA CARTE DE FRANCE AU MILLIONIEME


Prendre la carte au 1/1 000 000. On observe, dans la légende, une rubrique « métamorphisme ». Dans les cartouches de légende, on distingue différents faciès ( de basse et moyenne pression, et de haute pression), mais aussi des âges différents.
1ère caractéristique : Ces roches métamorphiques sont situées dans les massifs anciens, et sont donc absents des bassins sédimentaires.
2ème caractéristique : Prendre l’exemple du terrain métamorphisé dans le Massif armoricain : terrain d’âge briovérien mais métamorphisme daté du meso-varisque. Donc, le métamorphisme concerne des roches initiales, pouvant avoir un âge différent
Définition de Métamorphisme : modification structurale et minéralogique de roche qui ont été placé à postériori dans des conditions différentes de celles dans lesquelles elles ont été formés ;
Définition de Signification géodynamique : les différentes circonstances mise en place par la tectonique des plaques.

Problématique : Comment mettre en relation ces différents faciès avec le cadre géodynamique de mise en place de ce métamorphisme ?

I/ Des métamorphismes et des contextes variés :

A/ Organisation spatiale :

Exemple des schistes bleus dans les Alpes, ou des schistes lustrés. Les terrains sont parallèles les uns par rapport aux autres.
D’autres ont des étendues plus étroites, tellement plus étroites que les terrains métamorphiques ne sont pas visibles sur la carte au 1/ 1 000 000. Il faut donc passer à une carte géologique au 1/ 50 000 : exemple de la carte de Cherbourg. On peut estimer l’étendue du métamorphisme.
Enfin, des roches métamorphiques se situent le long de grands décrochements, sur des distances faibles ( exemple du chevauchement du massif armoricain)

Conclusion :
- On a un métamorphisme de contact, concernant une zone peu étendue
- On a un métamorphisme régional, concernant une zone plus étendue.
- On a un métamorphisme dynamique, localisé au niveau des grands accidents tectoniques

B/ Des contextes de pression et de température différents :

Comment le savoir? Regarder le faciès.

1/ Des faciès différents
Reprendre la légende :
On y distingue les cartouches: Faciès schiste vert, faciès amphibolite, zone anatectique (migmatite) et faciès granulite de basse pression, faciès éclogite, faciès granulite, faciès schiste bleu.
Expliquer la notion de faciès: basée sur les roches basaltiques.

Basalte placé dans des conditions de température et de pression données au laboratoire : on observe l’apparition de minéraux particuliers : chlorites, muscovite, amphibole : domaine des schistes verts,…
On peut donc déterminer expérimentalement les domaines de stabilité des faciès selon la température et la pression.

Placer les faciès sur la répartition des principaux faciès métamorphiques en fonction de la température et de la pression ( p 364 fig 8.41 du Pomerol).
On voit donc que ces différents faciès témoignent de conditions différentes de pression et de température.

Peut-on mettre ces variations de pression et de température avec le cadre géodynamique ?

2/Des conditions de mise en place différentes :

Graphique « variation de la profondeur en fonction de la pression ». On constate que la pression augmente avec la profondeur : pour 5kbar, on a 20 km.
La pression est liée au poids des roches : p = mg = rhogh
Pour la température, montrer un géotherme. Gradient géothermique de 30 degrés par kilomètre, qui peut varier selon le contexte géodynamique (géotherme plus faible au niveau de la zone de subduction)

C/ Des contextes tectoniques différents:

Reprendre la carte géologique. On constate que les figurés ont une orientation bien précise, et dans la légende de la carte géologique ( dans la notice fournie), il est marqué que ces figurés indiquent les orientations des déformations principales.

Prendre une roche ( trouver où, il faudrait prendre un exemple précis ) et localiser cette roche sur la carte: montrer que l'observation de la schistosité permet d'avoir accès à une direction de contrainte, comme d'ailleurs l'observation de la foliation.
Les contraintes tectoniques permettent donc l'apparition de plans de foliation ou de schistosité, plan qui pourra à postériori être utilisé pour reconstituer les directions des contraintes tectoniques.

Donc, une roche métamorphique porte une information sur:
- les conditions de pression et de température dans laquelle elle a été placée
- les directions des contraintes tectoniques

La géodynamique, de part le mouvement des plaques, conduit à placer des roches dans des conditions variables que celles dans lesquelles elles ont été placées.

Les roches métamorphiques ne pourraient-elles permettre de reconstituer ces mouvements des plaques lithosphériques ?

Nous reprendrons les différents types de métamorphisme étudiés dans le A/ afin de voir quels sont les informations apportées par chacun des types métamorphiques.


II/ Géodynamique et Métamorphisme de contact:

A/ Un apport de chaleur

Prendre la carte de Cherbourg, ou de St Girons (il n’y a pas d’indications précises sur les roches de la carte de St Girons). Placer les différentes roches dans un diagramme et conclure à un gradient de HT-BP ( gradient abukuma). Il faut donc faire intervenir un apport de chaleur (dôme thermique). Dans quel(s) contexte(s) géodynamique(s) rencontre t - on ce métamorphisme de HT-BP !

B/ En contexte compressif

Relation intime entre le pluton et le pluton + gradient ABUKUMA: Métamorphisme expliquée par une remontée de pluton granitique.

On retrouve ce type de métamorphisme dans le Massif Armoricain, dans le Massif Pyrénéen ( massif de l’Arize). Dans quelle condition de tels plutons se mettent en place (et donc provoque le métamorphisme) ?
Le solidus doit être traversé par le géotherme : pour cela, on a plusieurs solutions : épaississement de la croute par formation de prisme d’accrétion, remontée isostasique.
Datation du granite : 337 Ma (selon la carte au 1/1 000 000) : époque tardi- orogénique.

Donc : un tel métamorphisme est un indice post-orogénique. Là, j’aimerais montrer retracer la géodynamique depuis le cadomien et montrer pour chaque cycle un métamorphisme de contact en relation avec une phase post-orogénique, mais je suis à court d'idée et d'exemple

C/ En contexte extensif :

( « transtension »)
Métamorphisme p 180 fig 5.47 : La zone nord-pyrénéenne (ZNP) dans la chaine des Pyrénées. Métamorphisme HT-BP : dôme thermique.

Le métamorphisme « pyrénéen » affecte l’ensemble de la série secondaire ( Trias à l’Albien supérieur) des bassins subsidents. Les datations K-Ar, Ar-Ar, indiquent les recristallisations ont eu lieu entre 98 et 87 Ma.
Cette interprétation de la ZNP et du métamorphisme BP-HT qui affecte les terrains secondaires est due une extension en transtension et la remontée gravitaire du manteau supérieur. Le métamorphisme BP-HT de la ZNP est donc chronologiquement et géodynamiquement associé au métamorphisme HP-BT des zones internes des Alpes, qui résulte de la subduction ou de l’obduction des unités océaniques ou marginales


III/ Géodynamique et Métamorphisme régional :

A/ En contexte orogénique :

Parler du métamorphisme du massif central : nappe de chevauchement. Enfouissement des nappes et métamorphisme.

B/ En contexte de subduction

Dans les Alpes : nappes ( schiste verts, schistes bleus, faciès éclogite) : métamorphisme de HP – HT.

IV/ Géodynamique et métamorphisme dynamique :

Exemple du grand décrochement du massif Armoricaine où des granites se sont remontés : métamorphisme de faciès amphibolitique.


Encore merci pour votre lecture

brubru007 a écrit:Comme toujours, un plan que j'ai essayé de détailler, mais aprés coup, je me demande s'il est logique. Donc, j'ai réduit à le détailler vers la fin pour ne pas perdre de temps si c'est faux.

Je ne sais pas trop où chercher, et je retombe habituellement sur le problème des granites ( comme flo)...Le granite de Flamanville est tardi orogénique, mais est-ce lié à la rupture du slab ? bah je dirais que oui... c'est du contexte d'exetnesion non? je ne connais pas d'autre cas... que rupture de slab sauf les inversions... je vais essayer de voir si je retrouve cela( je sais que notre bruno national nous en avait parlé, mais je ne suis plus si Flamanville était dedans !!)

sinon pour le plan ce qui me gène c'est qu'il ne met pas trop en avant l'utilisation de la carte
mais l'approche (le I notamment le A/) je trouve qu'elle est pas mal, enfin moi j'aime bien en tout cas.

ensuite ton IV je ne comprends pas ce que tu veux y mettre

désolée de ,e pouvoir t'aider plus je peux essayer de regarder enfin à nouveau cette carte pour voir ce qui me viens comme idée

à +

bon courage

dans le plan proposé autre part, ce qui me gène ce sont les titres, et quand on y regarde bien, c'est la même chose que moi...sauf qu'ils ont fait des grands titres pour mes sous parties

euh ben en fait j'y vais pas beaucoup ailleurs.... (trop de crise de nerfs sinon )

bah j'irai voir ce qu'on dit ailleurs quand j'en aurais fini avec mes paquets de copies

je suis assez d'accord avec toi la proposition rejoint la tienne

mais je te faisais juste remarquer que l'usage de la carte n'apparait pas dans tes titres... ce qui pourrais être le cas